La vie aux US

[Bumper]

Je n'ai pas lu tout sur ce sujet, mais je travaille avec les américains chaque jour depuis six ans. Donc, ils paraissent d'être les robots dans leur façon a fonctionner. J'ai l'impression que une formule a été intégrée dans leur cerveau à la naissance. Un sorte de replicants de bladerunner. Une question n'est pas programmée leur rend bizarres. Ils peuvent être très sympas, mais ils peuvent être bcp moins sympas aussi.

[Vachfolle]

Tout à fait, pour avoir bosser avec des gars de chez Alcan US en Suisse, faut que ça soit dans la ligne de pensée, sinon...

Mais le degré d'ouverture dépends de l'individu, bizarrement le plus open était un pur Texan ! :guitar:

 

Un article intéressant, surtout pour les commentaires à suivre : http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/06/francais-ils-preferent-galere-a-san-francisco-a-deprime-france-251903

 

Quand on pars à l'étranger on idéalise toujours, c'est humain, donc on occulte beaucoup de choses, j'ai toujours vu les sans abris à Paris, là où j'ai grandi, pour ne pas les voir aux US ou en Suisse. Par contre, une fois sensibilisé on les vois bien, et outre-Atlantique ce n'est pas rose : je n'ai pas vu beaucoup de familles complètes dans une ruelle en France.

[FredUS]

Un lien vers de belles photos de la Louisiane, imaginez vous faire un road trip avec une vieille Chevy !

 

http://www.movoto.com/blog/opinions/photos-of-louisiana/

[Oregon-Classics]

Tout à fait, pour avoir bosser avec des gars de chez Alcan US en Suisse, faut que ça soit dans la ligne de pensée, sinon...

Mais le degré d'ouverture dépends de l'individu, bizarrement le plus open était un pur Texan ! :guitar:

 

Un article intéressant, surtout pour les commentaires à suivre : http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/06/francais-ils-preferent-galere-a-san-francisco-a-deprime-france-251903

 

Quand on pars à l'étranger on idéalise toujours, c'est humain, donc on occulte beaucoup de choses, j'ai toujours vu les sans abris à Paris, là où j'ai grandi, pour ne pas les voir aux US ou en Suisse. Par contre, une fois sensibilisé on les vois bien, et outre-Atlantique ce n'est pas rose : je n'ai pas vu beaucoup de familles complètes dans une ruelle en France.

 

Ouai... un peu fadasse comme article. Je n'ai pas trop compris s'il traitait des conditions de vie a San Francisco, ou tout simplement de l'integration des Français a l'étranger. En tout cas, encore une fois, le titre "percutant" ne reflète que l'avis d'une des personnes interrogées.

 

San Francisco, la Californie, Los Angeles.... L'Eldorado peut-être, mais il y a bien longtemps de cela. Aujourd'hui c'est surpeuplé, complètement saturé au niveau circulation, c'est pollué, bétonné a mort. Il n'y a que les Californiens qui ne se rendent pas compte qu'ils vivent comme des rats, parce qu'ils se persuadent que la ou ils sont, c'est "the place to be".

 

Moi j'y suis allé, j'y ai vécu, j'en suis parti. En y pensant, je me demande comment j'ai fait pour y habiter 8 années de ma vie, et j'ai envie de me mettre des gifles.

 

Quant a l'integration des Français aux US, elle ne doit pas être aussi pénible que l'article le fait penser. Je ne connais pas beaucoup de Français ici, mais tout ceux que je connais ne se plaignent pas trop fort de leur situation... Et je n'en connais aucun qui n'est pas a son compte.

 

Terre d'opportunité, c'est clair. Par contre il ne faut pas être faineant, il faut savoir faire abstraction de certaines choses, et avaler quelques pilules. (Par exemple $1000 par mois pour bénéficier d'une assurance santé presque décente...). Comme tu le dis, tout n'est pas rose, loin de la.

 

Tiens, juste une petite anecdote presque risible... Il est question dans l'article de l'Ecole Française de SF. Beaucoup de grosses agglomérations US ont une Ecole Française, sous tutelle du Ministère de l"Education Nationale. Directeur et enseignants en font tous partie. Deja, je ne vous dit pas les magouilles avec les bourses: un coup oui, un coup non, c'est gratuit, c'est $6000, c'est $12000, bref, totalement a la gueule du client. Mais je m'égare, la n'est pas le coté intéressant de l'anecdote. En 2012, une partie du corps enseignant a décidé de créer au sein de l'école un syndicat. Le directeur, un monsieur très légèrement despotique, s'est opposé a la creation de ce syndicat, ce qui bien sur a provoqué un tollé, puis une grève. (Et oui, on est la dans un petit coin de France, et qu'est-ce qu'on fait en France? La grève pardi !) Le directeur furax a tout simplement jugé bon de renvoyer 2 instituteurs. (Les meneurs... hehehe) Le problème ensuite, c'est que nous n'étions plus en France, mais bien aux US, ou des avocats bien affamés ont pris l'affaire en main. Et la, a grands coups d'honoraires d'avocats, de compensations, et de pieds dans la fourmilière, l'école a fait faillite. Allez hop, circulez, y rien a voir! Ah oui, on a des Becherelles a vendre, et les dessins a la Gouache des élèves de CP de Madame Patricia...

 

Enfin, je dis "anecdote risible" maintenant, mais cela l'était moins au mois d'avril il y a 2 ans, lorsque tous les parents ont été convoqués pour une assemblée extraordinaire, pour nous dire que l'école fermait dans 3 jours et que nos enfants pouvaient rester chez nous, et que cette année non achevée ne pouvait pas être validée!

 

"Douce France, doux pays de mon enfance..." :guitar:

 

Bon allez, 22 heures ici, 7 heures du mat chez vous et une nouvelle semaine qui commence. Moi je vais au plumard.

[Trooper Phil]

Un lien vers de belles photos de la Louisiane, imaginez vous faire un road trip avec une vieille Chevy !

 

http://www.movoto.com/blog/opinions/photos-of-louisiana/

 

Magnifique !!!

[Trooper Phil]

 

Ouai... un peu fadasse comme article. Je n'ai pas trop compris s'il traitait des conditions de vie a San Francisco, ou tout simplement de l'integration des Français a l'étranger. En tout cas, encore une fois, le titre "percutant" ne reflète que l'avis d'une des personnes interrogées.

 

San Francisco, la Californie, Los Angeles.... L'Eldorado peut-être, mais il y a bien longtemps de cela. Aujourd'hui c'est surpeuplé, complètement saturé au niveau circulation, c'est pollué, bétonné a mort. Il n'y a que les Californiens qui ne se rendent pas compte qu'ils vivent comme des rats, parce qu'ils se persuadent que la ou ils sont, c'est "the place to be".

 

Moi j'y suis allé, j'y ai vécu, j'en suis parti. En y pensant, je me demande comment j'ai fait pour y habiter 8 années de ma vie, et j'ai envie de me mettre des gifles.

 

Quant a l'integration des Français aux US, elle ne doit pas être aussi pénible que l'article le fait penser. Je ne connais pas beaucoup de Français ici, mais tout ceux que je connais ne se plaignent pas trop fort de leur situation... Et je n'en connais aucun qui n'est pas a son compte.

 

Terre d'opportunité, c'est clair. Par contre il ne faut pas être faineant, il faut savoir faire abstraction de certaines choses, et avaler quelques pilules. (Par exemple $1000 par mois pour bénéficier d'une assurance santé presque décente...). Comme tu le dis, tout n'est pas rose, loin de la.

 

Tiens, juste une petite anecdote presque risible... Il est question dans l'article de l'Ecole Française de SF. Beaucoup de grosses agglomérations US ont une Ecole Française, sous tutelle du Ministère de l"Education Nationale. Directeur et enseignants en font tous partie. Deja, je ne vous dit pas les magouilles avec les bourses: un coup oui, un coup non, c'est gratuit, c'est $6000, c'est $12000, bref, totalement a la gueule du client. Mais je m'égare, la n'est pas le coté intéressant de l'anecdote. En 2012, une partie du corps enseignant a décidé de créer au sein de l'école un syndicat. Le directeur, un monsieur très légèrement despotique, s'est opposé a la creation de ce syndicat, ce qui bien sur a provoqué un tollé, puis une grève. (Et oui, on est la dans un petit coin de France, et qu'est-ce qu'on fait en France? La grève pardi !) Le directeur furax a tout simplement jugé bon de renvoyer 2 instituteurs. (Les meneurs... hehehe) Le problème ensuite, c'est que nous n'étions plus en France, mais bien aux US, ou des avocats bien affamés ont pris l'affaire en main. Et la, a grands coups d'honoraires d'avocats, de compensations, et de pieds dans la fourmilière, l'école a fait faillite. Allez hop, circulez, y rien a voir! Ah oui, on a des Becherelles a vendre, et les dessins a la Gouache des élèves de CP de Madame Patricia...

 

Enfin, je dis "anecdote risible" maintenant, mais cela l'était moins au mois d'avril il y a 2 ans, lorsque tous les parents ont été convoqués pour une assemblée extraordinaire, pour nous dire que l'école fermait dans 3 jours et que nos enfants pouvaient rester chez nous, et que cette année non achevée ne pouvait pas être validée!

 

"Douce France, doux pays de mon enfance..." :guitar:

 

Bon allez, 22 heures ici, 7 heures du mat chez vous et une nouvelle semaine qui commence. Moi je vais au plumard.

 

Liberté d'entreprise oui, mais aussi liberté de se la fermer si on est pas content, c'est ça ?

Ca te plaît pas, va voir ailleurs !!!

[Bumper]

Pourquoi ils n'ont pas embauché les profs américains qui parlent français à la place des grèvistes-syndicalistes français ?

 

Après tout, la directeur despotique, lui aussi il s'est retrouvé sur le carreau !

 

Mais à vrai dire, à Rome, il faut vivre comme les Romains !

[Vachfolle]

 

Ouai... un peu fadasse comme article. Je n'ai pas trop compris s'il traitait des conditions de vie a San Francisco, ou tout simplement de l'integration des Français a l'étranger. En tout cas, encore une fois, le titre "percutant" ne reflète que l'avis d'une des personnes interrogées.

 

San Francisco, la Californie, Los Angeles.... L'Eldorado peut-être, mais il y a bien longtemps de cela. Aujourd'hui c'est surpeuplé, complètement saturé au niveau circulation, c'est pollué, bétonné a mort. Il n'y a que les Californiens qui ne se rendent pas compte qu'ils vivent comme des rats, parce qu'ils se persuadent que la ou ils sont, c'est "the place to be".

 

Moi j'y suis allé, j'y ai vécu, j'en suis parti. En y pensant, je me demande comment j'ai fait pour y habiter 8 années de ma vie, et j'ai envie de me mettre des gifles.

 

Quant a l'integration des Français aux US, elle ne doit pas être aussi pénible que l'article le fait penser. Je ne connais pas beaucoup de Français ici, mais tout ceux que je connais ne se plaignent pas trop fort de leur situation... Et je n'en connais aucun qui n'est pas a son compte.

 

Terre d'opportunité, c'est clair. Par contre il ne faut pas être faineant, il faut savoir faire abstraction de certaines choses, et avaler quelques pilules. (Par exemple $1000 par mois pour bénéficier d'une assurance santé presque décente...). Comme tu le dis, tout n'est pas rose, loin de la.

 

Tiens, juste une petite anecdote presque risible... Il est question dans l'article de l'Ecole Française de SF. Beaucoup de grosses agglomérations US ont une Ecole Française, sous tutelle du Ministère de l"Education Nationale. Directeur et enseignants en font tous partie. Deja, je ne vous dit pas les magouilles avec les bourses: un coup oui, un coup non, c'est gratuit, c'est $6000, c'est $12000, bref, totalement a la gueule du client. Mais je m'égare, la n'est pas le coté intéressant de l'anecdote. En 2012, une partie du corps enseignant a décidé de créer au sein de l'école un syndicat. Le directeur, un monsieur très légèrement despotique, s'est opposé a la creation de ce syndicat, ce qui bien sur a provoqué un tollé, puis une grève. (Et oui, on est la dans un petit coin de France, et qu'est-ce qu'on fait en France? La grève pardi !) Le directeur furax a tout simplement jugé bon de renvoyer 2 instituteurs. (Les meneurs... hehehe) Le problème ensuite, c'est que nous n'étions plus en France, mais bien aux US, ou des avocats bien affamés ont pris l'affaire en main. Et la, a grands coups d'honoraires d'avocats, de compensations, et de pieds dans la fourmilière, l'école a fait faillite. Allez hop, circulez, y rien a voir! Ah oui, on a des Becherelles a vendre, et les dessins a la Gouache des élèves de CP de Madame Patricia...

 

Enfin, je dis "anecdote risible" maintenant, mais cela l'était moins au mois d'avril il y a 2 ans, lorsque tous les parents ont été convoqués pour une assemblée extraordinaire, pour nous dire que l'école fermait dans 3 jours et que nos enfants pouvaient rester chez nous, et que cette année non achevée ne pouvait pas être validée!

 

"Douce France, doux pays de mon enfance..." :guitar:

 

Bon allez, 22 heures ici, 7 heures du mat chez vous et une nouvelle semaine qui commence. Moi je vais au plumard.

 

Tout à fait d'accord avec toi, mais la Californie, encore maintenant fait rêver les masses ici (outre-Atlantique pour toi )...

L'intégration, c'est comme partout, en Suisse j'y ai été confronté : les gens ne se plaignent pas forcement (ah ne pas perdre la face !), mais c'est l'hémorragie (quoique ici ça soit plus simple de revenir en France).

Non tout n'est pas rose, mais si tu à du courage et ne rechigne pas à bosser les opportunités sont à ce que j'ai constaté plus faciles/avec un avenir qu'en France.

L'Angleterre ou la Suisse* fonctionnent un peu sur ce principe, et justement, ceux qui restent sont ceux qui ont leur affaire.

 

Effectivement, le coup de l'école, très moyen...

 

* et pareil pour l'assurance maladie. :lol:

[FredUS]

Il y a souvent 2 façons de percevoir les USA (surtout quand on y a jamais mis les pieds )

La vision catastrophe : C'est terrible tout est payant, pas d'acces a l'education, a la sante si pas enormement d'argent, pas de droit du travail, pas de vacances...

La vision idyllique : On va devenir milliardaire, vivre comme des cowboys, c'est comme dans les films, les séries...

 

Meme si ces deux visions peuvent comporter certaines verites la realite est bien differente !

 

Je ne peux parler que de mon cas personnel (c'est celui que je connais le mieux :cowboy: )

Je suis pragmatique et ce que je constate en vivant ici aux US (par rapport a ma vie en France) c'est que je vis d'une façon tres differente,

 

Pour preciser les choses il faut dire que l'education, jusqu'a l'universite est gratuite dans le public comme en France, pour l'universite (qui peut couter tres cher) il y a un systeme de bourses et si vous etes un eleve brillant, meme sans moyens vous y aurez acces (voir le pourcentage de diplomes universitaires en France et au US, bien plus eleve ici, pourtant le systeme Français est pratiquement gratuit !)

 

La sante coute cher et il faut absolument avoir une assurance en cas de probleme sinon vous pouvez vous retrouver a la rue, c'est exacte. Depuis la reforme Obamacare le prix de mon assurance sante a ete divise par 3 pour de bien meilleures prestations et actuellement je ne paye pas plus que ce que je payais en France entre la securite sociale et la mutuelle...

Les "pauvres" ne meurent pas dans les rues (j'ai vu cela en Inde !) il y a un systeme de prise en charge des plus demunis et des hopitaux publics aussi.

 

Le travail n'est pas tres reglemente ici surtout compare a la France et vous pouvez etre vire du jour au lendemain ou quitter votre job sans preavis.

Mais le marche du travail est generalement ouvert, avec des taux de chomage plutot bas et s'il n'y a pas de travail ou vous etes et bien vous allez ailleurs ou il y en a, les gens sont tres mobiles.

Depuis que je suis ici je n'ai jamais eu de probleme pour travailler, j'ai du m'adapter bien sur, mais je travaille en freelance et je module mon travail comme je veux, parfois je travaille beaucoup et parfois assez peu pratiquement selon mes envies et ça c'est vraiment appreciable.

Les vacances : Je n'ai pas de vacances payees ici, compare au 6 semaines que j'avais en France, certes ! Mais comme je gagne globalement bien plus d'argent je prends des vacances comme j'en ai envi et au total cela fait plus que 6 semaines par an ! Et en plus j'ai les moyens de partir, de voyager, ce qui n'etait parfois pas le cas en France.

 

Voila mon vecu et mon experience sur ma vie aux US, c'est pas le paradis, il faut pas etre faineant, tres flexible, ouvert, ne surtout pas vouloir vivre comme en France, parceque c'est un autre monde. Mais en ce qui me concerne je n'envisage pas une seconde de revenir en France (a part pour des vacances de temps en temps ) et je ne peux que constater que mon niveau de vie et mon bonheur au jour le jour se sont grandement ameliores !

[Tom Joad]

San Francisco, la Californie, Los Angeles.... L'Eldorado peut-être, mais il y a bien longtemps de cela. Aujourd'hui c'est surpeuplé, complètement saturé au niveau circulation, c'est pollué, bétonné a mort. Il n'y a que les Californiens qui ne se rendent pas compte qu'ils vivent comme des rats, parce qu'ils se persuadent que la ou ils sont, c'est "the place to be".

 

 

Terre d'opportunité, c'est clair. Par contre il ne faut pas être faineant. Comme tu le dis, tout n'est pas rose, loin de la.

 

Tiens, juste une petite anecdote presque risible... Il est question dans l'article de l'Ecole Française de SF. Beaucoup de grosses agglomérations US ont une Ecole Française, sous tutelle

Dans un épisode de Roadkill (merci Comet !), les deux gugusse se rendent en Alaska. Lorsqu'ils passent la frontière canado-alaskienne (!) ils précisent aux douanier (qui les avait reconnus d'ailleurs) qu'ils ont des feux d'artifices canadiens dans la benne du pick-up. Et le douanier leur répond en soupirant qu'ils sont en Amérique ici, pas en Californie.

Quelle est la vision des non-californiens sur la Californie ?

 

Il y a souvent 2 façons de percevoir les USA (surtout quand on y a jamais mis les pieds )

La vision catastrophe : C'est terrible tout est payant, pas d'acces a l'education, a la sante si pas enormement d'argent, pas de droit du travail, pas de vacances...

La vision idyllique : On va devenir milliardaire, vivre comme des cowboys, c'est comme dans les films, les séries...

 

Je ne peux parler que de mon cas personnel (c'est celui que je connais le mieux :cowboy: )

Je suis pragmatique et ce que je constate en vivant ici aux US (par rapport a ma vie en France) c'est que je vis d'une façon tres differente,

 

Pour preciser les choses il faut dire que l'education, jusqu'a l'universite est gratuite dans le public comme en France, pour l'universite (qui peut couter tres cher) il y a un systeme de bourses et si vous etes un eleve brillant, meme sans moyens vous y aurez acces (voir le pourcentage de diplomes universitaires en France et au US, bien plus eleve ici, pourtant le systeme Français est pratiquement gratuit !)

 

La sante coute cher et il faut absolument avoir une assurance en cas de probleme sinon vous pouvez vous retrouver a la rue, c'est exacte. Depuis la reforme Obamacare le prix de mon assurance sante a ete divise par 3 pour de bien meilleures prestations et actuellement je ne paye pas plus que ce que je payais en France entre la securite sociale et la mutuelle...

 

Le travail n'est pas tres reglemente ici surtout compare a la France et vous pouvez etre vire du jour au lendemain ou quitter votre job sans preavis.

Mais le marche du travail est generalement ouvert, avec des taux de chomage plutot bas et s'il n'y a pas de travail ou vous etes et bien vous allez ailleurs ou il y en a, les gens sont tres mobiles.

Depuis que je suis ici je n'ai jamais eu de problème pour travailler, j'ai du m'adapter bien sur

Sur l'éducation, il faut savoir qu'en France elle ne sert plus à apprendre aux élèves les bases du savoir, mais à leur inculquer de force une idéologie bisounours-esque et socialiste.

Les gosses qui ont le BAC de nos jours savent à peine lire. Pas contre, tu glisse "extrême droite" et ils se lèvent comme un seul homme pour crier "mort au fascisme", "No Pasaran", etc.

Va expliquer à tes collègues américains, que même les lycéens ont des syndicats en France... et qu'ils n'hésitent pas à faire "grève" sur des sujets comme la retraite.

D'ailleurs est-ce que ça existe aux USA des syndicats d'élèves dans les Highschools ?

 

La santé. Je ne comprends pas la haine que certains ont pour Obama et son Obamacare. Tu ne dois pas être le seul à profiter de ses avantages pourtant à les entendre/voir/lire l'Oncle Adolf ressemble à un enfant de chœur à côté de lui. Si tu peux nous expliquer ça, ça serait sympa.

 

Le marché du travail. Un prof de lycée m'avait dit un jour : Aux USA, vous pouvez très bien vous faire virer à midi et avoir un autre job à 14h. Au final c'est assez génial puisque tu peux "essayer" des boites jusqu'à trouver celle dans laquelle tu t'épanouis le plus. Idem pour le patron. En France tu galères pour trouver un boulot et quand t'en a un tu t'y accroches comme une moule à son rocher, même s'il ne te plaît pas. Résultats : les employés font la gueule et les chômeurs aussi.

[Bumper]

Je pense que la religion n'est pas pour rien. Les catoliques sont rigides, les protestants sont plus flexibles, ils ont moins de tabous. Il faut comparer les pays comme Italie, Espagne, France, Portugal, partout ici c'est la même chose. Alors que UK, Pays-Bas, Irelande, US, les pays Scandinaves vivent dans un monde different.

 

C'est bien de pouvoir lire les témoignages des gens qui n'ont pas eu la peur de tenter une nouvelle vie loin de leur pays natal. Comparer, observer, essayer - est un avantage énorme ! Plus tard, dix, vingt ou trente ans plus tard, vous aller pensez de votre jour de départ et vous allez vous posez la question "Et finalement, est ce que j'ai fais une bonne choix ?" Je suis certain, que 99 pour cents des émigrants répondront : Oui !

 

Pour moi il n'y a rien plus grave que se rendre compte que le temps est perdu et que tu n'a pas osé tenter qqch. autre un jour quand il y avait encore cette possibilité. Je ne propose pas a tout le monde d'émigrer, mais au moins d'essayer la vie ailleur pendant quelque temps. Cette expérience vous permettra voir plus large, connaitre les gens qui sont complètement différents de vous.

 

Je pense que l'admiration pour les voitures américaines est aussi une façon de s'évader, de rêver, de voir l'autre chose, c'est une expérience aussi unique comme partir très loin, parce que ça vous permet de voyager tout le temps sans quitter la France. Et ça, c'est déjà beaucoup !

[Oregon-Classics]

FredUS, Tom Joad, Bumper, je viens de lire vos derniers commentaires et j'approuve a 100%. Très bonne perception et très bonne analyse!

 

J'ajouterai une petite chose. Si tout comme FredUS je ne regrette pas mon choix de quitter la France, et meme j'en tire une grosse satisfaction personnelle, il faut quand meme garder le point de vue de l'émigré. Quitter sa famille, ses amis, son pays, c'est aussi vivre avec une nostalgie permanente qui dans certains moments pese lourd sur la conscience ou l'émotionnel. Et être "different" comme un immigré peut l'être, quelque fois fait gamberger.

[Harry]

FredUS, Tom Joad, Bumper, je viens de lire vos derniers commentaires et j'approuve a 100%. Très bonne perception et très bonne analyse!

 

J'ajouterai une petite chose. Si tout comme FredUS je ne regrette pas mon choix de quitter la France, et meme j'en tire une grosse satisfaction personnelle, il faut quand meme garder le point de vue de l'émigré. Quitter sa famille, ses amis, son pays, c'est aussi vivre avec une nostalgie permanente qui dans certains moments pese lourd sur la conscience ou l'émotionnel. Et être "different" comme un immigré peut l'être, quelque fois fait gamberger.

 

Une famille, des amis et un Pays que tu revois néanmoins parfois, alors qui si tu étais resté, c'est un adieu pour toujours à tes rêves et tout simplement à ce que tu souhaite "être" vraiment et dans ce cas, les regrets ne sont-ils pas encore plus grands ?

Personnellement je choisirai de réaliser mes rêves.

Tu exprime bien les choses Serge et je comprends très bien ton ressenti. D'ailleurs, tout ce que je lis ici, sur ce sujet, est vraiment très intéressant. B)

Très intéressant aussi le point de vue de FredUS.

[Phil]

Il y a quand même une chose à conseiller à tous les jeunes qui rêvent d'émigrer : mettre de côté quelques billets de mille, et partir quelques semaines là-bas avec un sac de voyage. ça permet de se faire une idée plus "vécue" des choses. Ou du moins son idée, forcément meilleure que tout ce qui peut être dit par d'autres.

 

Pour avoir passé 15 ans en Afrique noire (et côtoyer des spécimens à la maison tous les jours ), je suis sidéré par les c***eries que je peux lire ou entendre de gens qui ne connaissent de l'Afrique que les banlieues des villes françaises, la série des SAS, ou au mieux les hôtels climatisés pour journalistes envoyés sur place quand il y a catastrophe / famine / guerre / otages / lycéennes enlevées. Sans parler des politiques d'un extrême à l'autre, qui rabâchent ce que les gens veulent entendre (du droit-de-l'hommisme au péril migratoire, en passant par le devoir d'ingérence et les pétitions et bons sentiments en tous genres).

 

Pour revenir aux US, la plupart des membres de mon club qui y sont allés se sont contentés de répéter à l'infini la Route 66 dans un sens ou dans l'autre. Ils n'ont jamais été à un barbecue chez des gens, ni pris de bus ou de train aux heures de sortie des bureaux, ni roulé au hasard dans des zones industrielles de grandes villes, tout ça parce qu'il n'y a pas de photos à prendre et qu'on y voit des choses quelque peu différentes du Grand Canyon .

[Tom Joad]

Quitter sa famille, ses amis, son pays, c'est aussi vivre avec une nostalgie permanente qui dans certains moments pese lourd sur la conscience ou l'émotionnel.

Tu exprime bien les choses Serge et je comprends très bien ton ressenti.

Oregon, c'est toujours aussi difficile à supporter cette nostalgie après toutes les années que tu as passé là-bas ?

 

Harry, je suis d'accord avec toi. Normalement une famille doit t'encourager si c'est vraiment ce que tu veux, voir t'accueillir les bras ouverts et sans reproche si tu échoues.

[Bumper]

Bon, ....... il y a encore un aspect important d'une immigration réflechié et assumée.

 

L'émigration est un choix dificile, mais la décision de partir est plus simple et évidente quand vous êtes amoureux d'une fille du pays étranger (ici je parle des hommes, mais ça peut marcher aussi dans le sens inverse pour les filles) !

 

Parfois, on peut vouloir rejoindre la fille, dont on est amoureux, encore plus fort que vouloir rejoindre son pays !

[camaro69]

Il y a quand même une chose à conseiller à tous les jeunes qui rêvent d'émigrer : mettre de côté quelques billets de mille, et partir quelques semaines là-bas avec un sac de voyage. ça permet de se faire une idée plus "vécue" des choses. Ou du moins son idée, forcément meilleure que tout ce qui peut être dit par d'autres.

 

 

Pour revenir aux US, la plupart des membres de mon club qui y sont allés se sont contentés de répéter à l'infini la Route 66 dans un sens ou dans l'autre. Ils n'ont jamais été à un barbecue chez des gens, ni pris de bus ou de train aux heures de sortie des bureaux, ni roulé au hasard dans des zones industrielles de grandes villes, tout ça parce qu'il n'y a pas de photos à prendre et qu'on y voit des choses quelque peu différentes du Grand Canyon .

 

C'est evident , qu il faut sortir des guides et cartes postales pour decouvrir les gens et leur pays et surtout s'y faire son propre jugement ! Rencontrer le plus possible d'autochtones et causer, causer et causer , ca fait un peu expedition en Amazonie mais c 'est valable n'importe ou.

A defaut de retouner aux US , je cotoie des americains via le milieu associatif , c'est aussi une facon d apprendre.

L'un d'eux dailleurs s'etonne du mythe de la route 66 et de sa réputation en France, "c'est une vielle route pour touristes a demi existante"

[Vachfolle]

Il y a quand même une chose à conseiller à tous les jeunes qui rêvent d'émigrer : mettre de côté quelques billets de mille, et partir quelques semaines là-bas avec un sac de voyage. ça permet de se faire une idée plus "vécue" des choses. Ou du moins son idée, forcément meilleure que tout ce qui peut être dit par d'autres.

 

Pour avoir passé 15 ans en Afrique noire (et côtoyer des spécimens à la maison tous les jours ), je suis sidéré par les c***eries que je peux lire ou entendre de gens qui ne connaissent de l'Afrique que les banlieues des villes françaises, la série des SAS, ou au mieux les hôtels climatisés pour journalistes envoyés sur place quand il y a catastrophe / famine / guerre / otages / lycéennes enlevées. Sans parler des politiques d'un extrême à l'autre, qui rabâchent ce que les gens veulent entendre (du droit-de-l'hommisme au péril migratoire, en passant par le devoir d'ingérence et les pétitions et bons sentiments en tous genres).

 

Pour revenir aux US, la plupart des membres de mon club qui y sont allés se sont contentés de répéter à l'infini la Route 66 dans un sens ou dans l'autre. Ils n'ont jamais été à un barbecue chez des gens, ni pris de bus ou de train aux heures de sortie des bureaux, ni roulé au hasard dans des zones industrielles de grandes villes, tout ça parce qu'il n'y a pas de photos à prendre et qu'on y voit des choses quelque peu différentes du Grand Canyon .

 

Exactement, ou l'entraide lorsque on est en rade au bord de la piste, le partage d'un repas, les discutions autour du bloc de Ford Taunus qui sers à alimenter la pompe du puits...

[Tom Joad]

A defaut de retouner aux US , je cotoie des americains via le milieu associatif , c'est aussi une facon d apprendre. L'un d'eux dailleurs s'etonne du mythe de la route 66 et de sa réputation en France, "c'est une vielle route pour touristes a demi existante".

Ce n'est pas faux...

[Vachfolle]

Surtout quand tu tombe sur un tas de gravas qui bloque la route après 6 miles de nids de dinosaures...

[Tom Joad]

Surtout quand tu tombe sur un tas de gravas qui bloque la route après 6 miles de nids de dinosaures...

 

Plus sérieusement as-tu lu le sujet que j'avais fait sur mon séjour route 66 ?

Mis à part quelques sections interdites comme à travers le pertified forest park ou recouverte par la Highway, il reste quand même suffisamment de tracé pour se faire plaisir, et rencontrer plein de monde.

La majorité du tracé, c'est du bitume, et c'est propre.

En Oklahoma, tu retrouves les vrais morceaux qui courent à travers les champs ; c'est - à mon avis- ce qui ressemble le plus à ce qu'on connu les Okies quand ils ont émigrés vers les vergers californiens.

Au nouveau Mexique/Texas, il y a de la piste. C'est là que tu prends conscience de la taille du pays, quand tu roules une demi-journée sur une piste au milieu des ranch sans croiser ni une bête, ni un véhicule.

 

J'ai des regrets de ne pas avoir pu préparer ce voyage comme je le voulais, et qu'il ait été si court. Il y a pleins de gens sympas avec qui j'aurais aimer passer la journée à discuter.

[Vachfolle]

Non je ne l'ai pas vu, je vais aller le chercher de ce pas.

 

La route 66 ne m'attire pas plus que ça, je lui préfère les routes désertiques de l'Arizona/Utah/Nevada (dont la 50 !), ou les routes forestières du Montana !

 

J'en ai juste fait quelques bouts en la croisant de temps à autre.

 

[camaro69]

Non je ne l'ai pas vu, je vais aller le chercher de ce pas.

 

La route 66 ne m'attire pas plus que ça, je lui préfère les routes désertiques de l'Arizona/Utah/Nevada (dont la 50 !), ou les routes forestières du Montana !

 

J'en ai juste fait quelques bouts en la croisant de temps à autre.

 

 

Idem la 50 m interesse davantage , et là c'est vraiment d'est en ouest !

 

Bon la route 66 je dis pas non , mais c 'est pas une priorité

[Tom Joad]

Le mythe de la route 66 c'est juste une excuse pour aller voir les gens. Si vraiment on est sincère et que l'on a une pensée pour les Okies qui l'ont parcourue, il faudrait la parcourir dans un camion ridelle des années 30. Avec la grand mère mourante à l'arrière.... :cowboy:

[Oregon-Classics]

Le mythe de la route 66 c'est juste une excuse pour aller voir les gens. Si vriament on est sincère et que l'on a une pensée pour les Okies qui l'ont parcourue, il faudrait la parcourir dans un camion ridelle des années 30. Avec la grand mère mourante à l'arrière.... :cowboy:

 

Qui c'est qui fournit la grand-mere? Pour moi c'est râpé...

 

Pas de problème, je sors...