Kurtis Kraft & Muntz

[Fanamc]

Kurtis-Kraft & Mr. Muntz

 

 

Comme toujours, c’est l’offre et la demande qui dicte le marchée, surtout dans le monde de l’automobile, il faut connaître les besoins du public et avoir une bonne intuition, sinon, vous aurez manqué le bateau.

 

La Corvette et la Thunderbird ne sont pas arrivées sur la marche au hasard, après la deuxième guerre mondiale, il s’est ouvert un marché pour les petits coupés « sportifs ».

 

Les militaires américains déployés en Europe ont pu gouter aux joies de la moto et des « roadsters » européens.

 

L’équivalent le plus proche de ces voitures sportives européennes étaient les coupés / convertibles basées sur des model de productions réguliers, facilement « Hot-roddable »

 

Après la guerre, aucun des géants de Détroit n’avait quelque chose de substantiel à offrir au public ayant un appétit pour une petite voiture maniable.

 

Nash Healey 1951, un autre "roadster" americain qui, bien que bien en avance sur la T-Bird et la Corvette, sera condamne a vivre dans l'ombre de l'histoire de l'autmobile americaine.

 

Chrysler C-200 1952, Chrysler ne s’est jamais mouillé dans la mode des Roadsters, pourtant l’enthousiasme semble au rendez-vous.

 

Les pur et dure firent l’importation de ces même voitures, les moins fortunes se tournèrent vers le rodding.

 

Les ateliers de Kustom aussi avaient quelques tentatives de « roadsters » fabriqué à la main empruntant mécaniques et pièces de tout ce qui était disponible sur le marche.

 

 

Kurtis-Kraft est un atelier au nom mythique, surtout si vous vous intéressée au indy 500, aux midgets/sprint cars et a la F1. Depuis le début des années 30, sont fondateur, Frank Kurtis conçoit et fabrique divers châssis de voitures de compétition depuis sont atelier de Glendale, Californie.

 

Chassis d'une voiture provenant de chez Kurtis-Kraft

 

L'atelier Kurtis-Kraft

 

Il expérimente diverse forme de Kustom pour enfin aboutir sur un design qui semble plaire au public.

 

Kurtis a base sont Kustom sur une Buick 1941 pour y rendre les lignes les plus fuides possible.

 

Entre 1948 et 1950, Kurtis construit plusieurs versions « Roadster » inspiree de son kustom, visant la performance, les voitures sont construite en aluminium, utilisant des V8 flathead provenant de chez Ford (majoritairement Mercury, étant légèrement plus performant).

 

 

Cette année la, Kurtis arrive à vendre 36 de ces voitures, qui font parler deux par leur style, un excellent rapport poids/puissante et comme l’ont peut s’y attendre d’un constructeur de voiture de course : Une stabilité et rigidité remarquable!

 

 

Les qualités des « roadsters » de Kurtis firent échos dans le monde du rod & kustom et plus particulièrement d’un propriétaire d’un garage de voitures usagées de Glendale ; Earl Muntz.

 

Earl « Madman » Muntz, reprenant sont rôle de fou lors de ses nombreux stunt publicitaires.

 

Muntz est déjà célèbre dans toute la Californie, due a ses commerciaux a la radio, faisaient lui-même ses publicités de façon comiques et très imagées ont le surnommera « Madman » (le cinglée).

 

Le logo typique d’Earl Muntz qui se retrouvera dans toutes les medias de la cote ouest américaine.

 

Muntz joue volontiers aux bouffons pour ces coups publicitaires, mais il est en réalité un homme d’affaire calculateur et visionnaire, tout comme Kurtis, il observe une ouverture dans le créneau des voitures de type « roadster » et décide de saisir son occasion.

 

La Californie étant le summum de vedettariat américain et du glamour, Muntz va voir Frank Kurtis pour lui faire part de son désir de construire en série une lignée de voiture de prestige a partir de son roadster. Kurtis ne veut pas se lancer dans l’aventure, mais il est d’accord pour lui concevoir et lui vendre tout ce qui sera nécessaire pour produire la voiture en série en 1950, la Muntz Jet est né.

 

Afin de raffiner le confort Kurtis fait légèrement allonger l’empattement pour permette de greffer une banquette a l’arrière, pour en étoffer les performances, on y installe le nouveau V8 OHV de 331 p.c de Cadillac.

 

Plan en découpe de la Muntz Jet.

 

La voiture est toujours faite d’aluminium à l’exception du capot, de la valise et du toit rigide (qui est vendu en option) qui sont fait en fibre de verre.

 

Madman Muntz et sa Jet et la Buick Kustom de Kurtis.

 

Muntz déménage alors la production de la Muntz pour y implanter un usine dans sa ville natale, soit à Evanston, Illinois.

 

 

L’excentricité et la flamboyance de la Jet et de Muntz attirent suffisamment l’attention pour que le public puisse tourner son attention vers cette nouvelle voiture.

 

La Jet sera du match comparatif auprès des Nash Healey et Jaguar dans cette parution du Popular Science de 1951.

 

 

Durant cette même période, Muntz sera confronter a un problème, la direction de Cadillac décide de bannir toute forme d’implication en compétitions automobile et refuse de vendre des moteurs aux particuliers.

 

Bien que les premiers HEMI firent leur apparition en 1951 et que ceux-ci affichaient un solide 180 hp, mais les produits Chrysler a l’époque étaient incognito et personne ne remarqua vraiment la sortie du V8, Muntz se tourna alors vers les V8 Lincoln, qui était les plus gros offert par FoMoCo a l’époque, soit le « flathead » de 336 pc, c’est un chute en puissance car celui-ci développe 154 Hp en comparaison du 160 Hp de Cadillac. (Lorsque Lincoln lancera son premier V8 OVH de 317 pc en 1952 , les Muntz Jet en furent équipées).

 

Interieur d'une Kurtis

 

La Jet n’en perd pas moins sa réputation de voitures d’exception et des vedettes de cinéma tel que Mickey Rooney s’empresse de faire l’achat d’une Jet., il y a de quoi, la Muntz est construite de façon artisanale et les configuration possible sont selon les gouts du clients (c’est pourquoi il n’y a pas de couleurs « standards » pour les voitures).

 

Muntz Jet equiper du toit rigide de fibre de verre.

 

Alors pourquoi l’aventure de la Jet s’arrête-elle en 1954?

 

Pour plusieurs raison, la principale est que l’automobile n’est pas la principale activité de Muntz, en fait, sa meilleur source de profit à l’époque et la télévision. Muntz a réussi l’incroyable défi de vendre des poste de télé abordable pour l’américain moyen, le secret de son succès est bien simple, il achète des télévisions de grande compagnie (RCA, ZENITH etc..) étudie leur fonctionnement et les copie en utilisant des matériaux de qualité moindre, baissant radicalement le prix. Lorsque sont opération de télé-abordable commença à aller mal Muntz abandonna la Jet et son usine.

 

Muntz continuera sa lancée dans l’électronique, plus spécialement les systèmes de son pour automobile, demeura un homme d’affaire prospère jusque dans les années 80.

 

De 1950 a 1954, il la Jet ne fut pas un aventure profitable pour Muntz, puisque les couts de productions et de matériaux étant hors norme, Muntz perdait jusqu'à 1000$ par unîtes produites.

 

 

Muntz estime que 400 de ces voitures ont été produites, jusqu'à aujourd’hui, seulement 49 ont été répertoriés.

 

Collaboration Greaser

Modifié le 7 novembre 2008 par Fanamc