CAN-AM

Jute pour corriger, un mastevac ne se rempli pas d'air. Au contraire il se vide par la dépression causée par l'aspiration du collecteur d’admission du moteur.

La pièces N°3 est sur le point d'être terminée: Le conne a une forme bizarre donc je fais un gabarit en papier, pour déterminer la forme à découper par la suite. Voici la forme à reproduire.

Je le connais précisément. Mais les tarifs sont variable selon les régions. Pour te donner une idée, 1 journée ( 8 heures à 18 heures) de location d'un Compresseur + sableuse + cagoule + 5 visières + 2 buses + le carburant = 260 € 3 jours ont été nécessaire et à cela j'ai passé 52 sacs de sable de 25 kilos calibre zéro à 4.75€ ttc ( Point P) soit 247 € . 6 combinaisons jetables 25€ Impression phosphatante P99 de chez Dupont gamme aéronautique: 3 kilos + 3 de réactif + 1 de diluant = 350 € Attention, je n'ai pas de photos prises pendant le sablage mais l’intérieur et toute les doublures ont été faite ce qui augmente considérablement la surface finale à traiter.( + du double) Dans ma situation le matériel est mit a disposition gratuitement. Mais même si je devais tout payer et malgré le travail pénible. Je le ferais quand même tout seul. Car ce qui prend du temps, c'est de faire tout les petits recoins et les endroits ou l’œil n'y a pas accès. Ce que souvent , un professionnel ne comprend pas pourquoi tu attaches autant d'importance a ces endroits. Qui pour lui sont inutile de décaper ( genre l’intérieur encore recouvert de sa peinture d'origine).

Oui c'est frustrant mais nous n'avons pas beaucoup le choix. L'autre côté, trouvé sur Ebay motor est rarement en vente. Car bien sur c'est le genre de pièce qui pourrie à coup sur. Et quand cette pièce est en bon état et bien l'auto entière est récupérable. Celle-ci provient d'un Camino 59, alors je doute que le reste soit sauvable . D'ailleurs l'autre côté était absent.

La pièce N° 3 . Importante aussi, car c'est la fixation de l'aile avant qui en dépend. Comme d'habitude, le plan sur un carton . Cela me permet de faire des essais de pliage et de débiter le morceau de tôle. Une plieuse de 60 cm cela rend service et c'est très abordable (Ebay pologne)

Merci mais je crois que j'ai assez de boulot en perspective. Le poste à souder prêté par un ami est un MIG GUDE en 220 v , avec du fils en 0.6 mm. Pour le cintrage des équerres, regarde ceci. https://youtu.be/CLyk9IvueyY Voilà la pièces N°2 est terminé. .

Je te rejoints sur ton raisonnement, et d’ailleurs j'ai l'intention de l'appliquer. Mais je ne veux pas modifier l’esthétique de cette pièce qui fait partie de la structure et dont une partie est visible de dessous. C'est sur que je pourrais prendre un chemin plus facile. Mais à ce moment là cela devient du custom ou de la personnalisation et ce n'est pas mon but. Bien entendu, je vais amener quelques motifs discrètes et pratiquement invisibles. Afin que les projections et l'humidité ne puissent stagner à l’intérieur. Et surtout appliquer les produits anti-corrosion et corps creux actuel, qui étaient totalement absent à cette époque. Et moi je mangerais les pissenlits par la racine avant qu'elle pourrisse à nouveau

Le résultat me convient, mais il n'est pas la parfaite copie de l'original. Pour la simple raison que les pièces d'emboutissage et donc fabriquées d'un seul morceau, présente des défauts de pliage et de découpe. Et donc le fait de les refaire artisanalement gomme toute les imperfections d'origine. Ce qui au premier coup d’œil de connaisseur se voit comme le nez au milieu du visage. Et je suis vraiment en train de me freiner pour ne pas modifier cette partie de la voiture, qui est grandement responsable des entrées d'eau, de sable, de sel....dans les bas de caisse. Même si je sais que personne ne pourra aller voir ces pièces une fois la voiture remontée. Mais pour moi la meilleure restauration, c'est quand il est impossible pour un connaisseur de savoir qu'elle partie de l'auto à été remplacé ou réparé. En gros quand tout semble d'origine, imperfections comprises. Je sais pertinemment que je n'y arriverais pas, mais rien ne m’empêche d’essayer de m'en rapprocher.

Tu as raison Eagle1 , Comet ne m'a rien fait . Et c'est bien une belle faute d’orthographe que j'ai laissé là. Ce qui m'arrive souvent quand je veux écrire aussi vite que ce que je parle. Et à ma grande honte, si certains reconnaissent certaines de mes qualités, Ce n'est malheureusement pas en orthographe. Il m'arrive souvent de corriger mes posts plusieurs jours après les avoir écrit.

Ben oui et la suite alors ???

Normalement c'est le signe d'une pompe HS. En général c'est plutôt de l'huile qui sort de là, à cause de l'usure de l'axe et de son logement. Mais effectivement une fuite de membrane peut aussi sortir par là !!! Regarde que tu n'es pas un souci de reniflard d'huile bouché . Car si ton bas moteur monte en pression , tu peux aussi favoriser ce genre de fuite et des fumées bleu à l'échappement sans avoir un moteur mort pour autant.

Merci, Je rajouterais quelques commentaires , mais dans un premier temps j'ai balancé les photos pour gagner un peu de temps. . Merci , c'est toujours un plaisir de vous faire partager les travaux de cette auto. Car cela veut aussi dire que j'avance un peu plus dans cette restauration. Et puis cela donnera peut-être des idées à d'autres.

Merci,et voila la suite de la pièce N°2.Cette pièce est en réalité la terminaison du profilé en 'U' qui se trouve à l’intérieur du bas de caisse afin de le renforcer. Il reste maintenant à terminer les découpes de la pointe, mais le résultat est correct. J'ai aussi commencé à reproduire la forme bizarre de la partie arrière, la suite sera pour la semaine prochaine.

Objectif refaire l'avant des bas de caisse. Pièces pour moi complexe et importante, puisque la fixation et la position de l'aile avant en dépend. Récup d'un modèle en très bon état. Dommage que je n'ai pu mettre la main sur l'autre côté, cela m'aurait économisé quelques heures. Pièces N° 1: Reproduction de la cloison principale dans de la tôle de 1.5 mm d'épaisseur. Cette pièce avait pratiquement disparu. Les restes ne me permettaient pas de pouvoir la reproduire correctement. D’où la raison de trouver un exemplaire en bon état ( se qui est assez rare à trouver). Le copieur de forme et d'une bonne aide pour reproduire rapidement les courbes. Et voici l'outil magique pour cintrer une équerre...jadis je fabriquais ce genre de pièce en deux morceaux, que je soudais ensemble. Ou bien en faisant une multitude d'entailles que je ressoudais en suite. Dans les deux cas cela prenait du temps en meulage, soudure,et façonnage...et ce n'était pas toujours nickel !!! Avec cet outil, un coup de plieuse pour avoir l'équerre. Puis 5 mn pour avoir la courbe désirée. Et tout cela dans un épaisseur de 1.5 mm. Pièce N° 2: Renfort de la cloison. Cette pièce, plus tard sera soudé en prolongement au ' U ' du renfort intérieur de bas de caisse. Mais pour l'instant je cherche à la reproduire le plus fidèlement possible. Pliage à l'étau avec un gros bout de cornière et un fer plat de 5 mm d'épaisseur. Car les pliages étant en dégradés, je ne peux pas les réaliser avec la petite plieuse

Bien vu Phill. Je comprends le choix de Sam, car je me suis posé la même question face à l'achat futur de pneumatique à flanc blanc ou large liserer. Vu qu'en 14" ces pneus sont galères et onéreux et avec des indices de charge catastrophique. Les jantes tôle de Chevrolet Caprice 77 vont très bien dessus. le budget est d'environ 250 € en occase , mais il ne faut pas oublier les enjoliveurs "style custom" années 50' qui rajouteront 300 €. Par contre je trouve bizarre que tu sois monté en 225 sur cette auto. Et pour infos, ce sont des autos qui ont été monté volontairement à l'époque en 14". Pour avoir une hauteur de coque très basse par apport au reste de la production, afin d'accentuer l'effet de largeur et le look "sportif". Donc il faut impérativement réduire l'indice de hauteur des pneumatiques en 15" pour conserver ceci. Perso j'ai prit l'option de mettre 5 jantes en 15" de côté tant qu'elles sont faciles à trouver. Et je prendrais une décision finale à la fin de la resto.

Je comprends ...! Cette auto au premier coup d’œil n'était pas très intéressante, mais après avoir roulé avec c'était une tout autre affaire. Sont moteur 472 était loin d'être un veau, elle se conduisait du bout des doigts et dans un confort royal. Je me rappelle d'un détail pas banal. Elle avait une clim régulé électroniquement, ce qui pour 1969 ne devait pas être très courant !!!

Ce n'est pas une question de grande ou petite pièce. Le problème est de réaliser des formes complexe par emboutissage sans déchirer la tôle, ou rencontrer des soucis pour extraire les panneaux de la matrice.

Oui, il y a quelques images très sympa , comme les retouches de peinture avec un bout de carton en fin de chaîne. La pose des étains, les marques différentes sur la même chaîne, le ponçage à l'eau des apprêts.....

C'est exactement ça !!! Regarde la vidéo que je viens de mettre au-dessus, il est facile de comprendre qu'elles devaient parfois être rouillées avant d'être peinte.

Tu as certainement raison. Et ils ne l'ont certainement pas construite ainsi par pur plaisir. Quand je restaure une auto, je m'intéresse aussi aux méthodes et aux conditions de leurs constructions. j'aime bien savoir qui a fait quoi, dessinateurs, ingénieurs.....contrainte de l'époque... Etant souvent très proche de véhicules fraîchement construits, je ne peux m’empêcher de faire la relation ou de constater les évolutions dans les méthodes appliqués. Mais franchement, j'ai pas souvenir avoir vu une autre auto aussi compliqué en assemblage que cette Pontiac. Sachant que ce n'est pas une coque autoporteuse. Certainement pour des contraintes d'emboutissage, ou des économies de débit matière. Mais pas des économies de main d'oeuvre et de manutention. Car même la partie sellerie habitacle est faite de petits bouts les un sur les autres. Voici une vidéo qui montre les hommes et les techniques qui ont servit à développer cette coque, commune aux Chevrolet, Pontiac, Buick, Oldsmobile et Cadillac.

Oui, c'est un produit que je connais bien depuis presque 25 ans. Je peux laisser ainsi la coque pendant plusieurs années sans que la corrosion ne reprenne. Mais le gros avantage c'est que je peux souder directement dessus sans que cela pollue mes soudures et même faire de la soudure par point sans ré-décaper les zones de contact. De plus ce produit n'a pas besoin d'être poncé pour être recouvert par un apprêt. En général il est utilisé dans l'aviation et non pas dans le secteur automobiles. J'ai un équivalent chez Ixell, mais beaucoup moins fort en acide phosphorique.

C'est vrai qu'il reste beaucoup de taf, mais je sais que la suite sera moins ingrate C'est clair qu'il y aurait pas mal de chose à revoir dans la reconstruction de cette auto. Car j'ai rarement vu une carrosserie aussi complexe. C'est un véritable tas de petites pièces soudées les une aux autres dans tout les recoins. Je ne comprends pas pourquoi cette caisse de série a été conçue de manière aussi coûteuse à réaliser. Oui je sais, je suis malade, mais la folie n'est pas douloureuse. Merci, je regarde aussi ton sujet et notamment le procédé d’électrolyse qui à l'air de bien fonctionner. Patience elle arrive.....mais pour l'instant repos . Car être à l’intérieur du scaphandre pendant 9 heures non stop , hormis pour boire et changer les écrans plastique du masque. Et cela sur un parking sans ombre sous un soleil de plomb. Et bien mine de rien c'est rude.

Aprés une nouvelle grosse journée et 19 sacs de sable , suite et fin du sablage de la coque. Et le tout recouvert d'un primaire anticorrosion "P99 de chez PPG" qui ne gênera pas les futur travaux de soudure. Les intérieurs d'ailes AR. L'habitacle. La cloison arrière. Les intérieurs de longerons. Le patch d'aile AR G. Vue avant et arrière.

Merci, mais même s'il ne faut jamais dire "jamais". Je ne fait pas cela pour vendre cette auto. D'ailleurs le temps passé et l'argent engagé dans ce type de projet dépasse largement la valeur commerciale de ce modèle. Même si je sais que dans le futur les choses s'équilibrerons. Aujourd'hui cela n'a rien de raisonnable. Et puis ma motivation est en grande partie dans le but de me retrouver derrière le volant et non de la voir dans les mains de quelqu'un d'autre. Oui et principalement de ne pas endommager les parties que l'on doit conserver intacte.

J'ai ouvert les longerons. La rouille entre les points de soudure avaient commencé a gonfler le plancher et par endroit à le perforer. Donc quitte a refaire les morceaux de plancher, autant en profiter pour sabler l'intérieur des longerons et les renforts. Après avoir supprimé les points de soudure avec un foret à dépointer, J'ai découpé les parties malades. Je suis maintenant ok pour la deuxième phase de sablage " l'intérieur de l'habitacle et les corps creux"