Phil

Ils ont rempli la CG française en recopiant les infos figurant sur la CG précédente... je ne vois rien d'extraordinaire.

Le R312-2 c'est pas non plus le code d'Hammourabi . Comme la plupart des lois, il ne s'applique pas rétroactivement (et donc ne concerne que les véhicules plus récents que la dernière version de l'article). Si un véhicule immatriculé il y a 30, 50 ou 100 ans l'a été sans PTAC ou PTRA, aucun fonctionnaire ne prendra la responsabilité d'en inventer un quand la CG change (vente, déménagement, passage en collection). Typiquement, quasiment aucune moto n'a de PTRA indiqué sur la CG. Et pourtant, on en voit plein avec de petites remorques derrière, en toute illégalité bien sûr. Beaucoup de voitures n'ont pas non plus de date précise de première mise en circulation, seulement l'année. Soit parce qu'elles ont été importées de pays où ça ne se fait pas, soit parce que ça ne se faisait même pas en France à l'époque de leur première immatriculation. La CG indique alors 01/01/19** (vous en connaissez beaucoup, des préfectures ouvertes le 1er janvier ?) voire 00/00/19**.

Article R312-2 : Il est interdit de faire circuler un ensemble de véhicules, un véhicule articulé ou un train double dont le poids total roulant réel dépasse le poids total roulant autorisé /.../ inscrit sur le certificat d'immatriculation du véhicule tracteur.

La teinte "Sandalwood" (bois de santal) est apparue chez Cadillac en 1957.

Les nouveaux propriétaires, en tant que membres du RCCF (rétro camping club de France) doivent être particulièrement au fait de toutes ces questions de PTRA sur des véhicules anciens .

C'est exactement le même que celui d'un pote du coin, disparu il y a quelques années. Je ne sais pas ce qu'est devenu son pick-up, si c'est celui-là ça n'a rien d'incompréhensible : le pote, en bon casseur auto, connaissait par leur prénom tous les employés de la préfecture, dont dépendait la DRIRE (ça s'appelait comme ça à l'époque). Moyennant un resto (ou une bouteille de Ricard, ou un compliment sur une robe à fleurs avec le clin d'oeil en prime, je ne sais pas), il y avait sur la CG les poids qu'il voulait pour ne pas avoir à passer chaque année le contrôle PL. Comme tu dis, rien qu'en rentrant dedans avec sa femme ils étaient limite PTAC. Et alors ? jamais contrôlés, jamais embêtés...

De quelle vis parles-tu ? Une vis ce n'est pas soudé d'origine (sinon on ne mettrait pas une vis ), mais ça peut être soudé par la rouille. Si tu parles des goujons, comme leur nom l'indique ce sont des goujons (filetés des deux côtés). ça se démonte, en y vissant deux écrous l'un contre l'autre et en dévissant celui qui est le moins près du bout. Si le goujon est soudé par la rouille (voir plus haut), à un moment donné tout pète et tu es dans le kk... Alors (1) couper proprement le goujon à la disqueuse (2) percer le centre du goujon avec des forets de plus en plus gros jusqu'à arriver à la cote intérieure du taraudage (3) re-tarauder avec un taraud en pouces (4) remettre un goujon neuf au filetage d'origine, pour que le prochain ne le foire pas avec un écrou inadapté Pour (2), il faut percer bien au centre et bien droit, pour ça la perceuse à colonne c'est mieux. Il faut aussi des forets plus durs que le goujon, donc pas des boîtes de forets à 4,99€ chez Casto (ou 1,99€ chez AliBaba), plutôt des forets à 10€ pièce en boutique d'outillage professionnel. Sinon, le foret pète dans son trou au milieu du boulot et tu es encore plus dans le kk. C'est pour ça qu'un pro va hésiter fortement à s'engager sur un boulot comme celui-là : il ne peut pas savoir à l'avance si ça va lui prendre un quart d'heure ou une demi-journée, et combien de forets vont y passer (pour ce genre de boulot, on achète des forets neufs, et une fois qu'ils ont servi on les range dans la même boîte que les autres). Le gros nettoyage ce n'est pas un problème, beaucoup de pros ont un bain à ultra-sons. Le problème c'est si, dans le demi-siècle de vie de ce carbu aux origines inconnues, l'axe de papillon a bouffé ses alésages, et si les gicleurs (qui ne sont pas dans la pochette de joints) ont été "nettoyés" par un gougnafier au fil de fer, ou à la lime, ou à la perceuse ou au burin. Et de trouver des gicleurs neufs. Et de trouver ou d'usiner des alésages d'axes en laiton à la bonne dimension, et d'extraire les vieux, et d'insérer les neufs. Donc le nettoyage, tu te le fais toi-même par trempage dans une bassine de Sans plomb, puis au pinceau et à l'acétone : ça gagnera du temps au pro qui va te dire s'il peut/veut prendre le boulot ou non.

Cheyenne, c'est uniquement un niveau de finitions intérieure (sellerie) et extérieure (couleurs, décos) sur les pickups Chevrolet. Apparu dans les années 70 et renouvelé/disparu/renommé (Scottsdale je crois) au fil des années. Sans incidence sur les caractéristiques techniques. Disparue EDIT : ici https://www.leboncoin.fr/ad/voitures/2837537329

On se demande pourquoi il y en a qui aiment bien ces jantes...

Ce type de jante alliage à trous-trous allongés ("slotted") a été lancé par Ansen avec le modèle Sprint. Copié par la suite par American Racing (qui a racheté Ansen, le nom ou la boîte je ne sais pas), mais aussi U.S. Mags (modèle Indy) et d'autres.

Si, c'est bien un break Chevy 58 , l'Olds c'est la première image... Ce n'est sans doute pas pour rien que @kat55 a posté sa photo à la 139ème page de ce sujet

Bon, un V8 essence de 5 ou 6 litres, ça a quand même du couple en bas et ça ne mouline pas tant que ça, sauf chargé/tracteur àdonf

Et la déchetterie laisserait entrer un F-350 ? Ah c'était toi en tête de la file de grognons en voiture que j'ai doublée à moto Les caractéristiques se trouvent sur le Net ou dans les brochures d'époque, en traduisant GVWR et autres sigles en PTAC et autres, sauf que les normes ne sont pas exactement les mêmes. Typiquement, pour les Ford de 1990 (bon, c'est pas hyper lisible) : Pour ce qui est de la fiabilité, en sortie d'usine tout est fiable. Après 35 ans, c'est chaque véhicule qui sera plus ou moins fiable en fonction de l'usage et de l'entretien qu'il a vécus. Même le kilométrage n'a pas grande importance.

(1) Flotteur coincé ou sonde en court-circuit (2) court-circuit entre jauge et sonde. Pour vérifier, débranche le fil sur la sonde. Si ça tombe à zéro c'est (1) et tu vas devoir te salir à vider le réservoir et déposer la sonde, a priori pour la changer donc commandes-en une neuve avant. Sinon c'est (2) et tu vas devoir te faire iech à trouver où c'est.

Dans le cas d'une RTI avec modifications importantes (typiquement un changement de type de moteur ou un recarrossage en buggy ou autre), le véhicule n'est pas conforme au type constructeur. Le "constructeur" est alors celui qui présente la voiture. Il doit donc lui donner un numéro de série, qui n'est pas le numéro constructeur puisque celui-ci n'a pas certifié la conformité. Il faut aussi voir si les mêmes numéros sont frappés à froid sur le châssis (obligatoire pour une RTI). Sinon, il est aussi possible que le premier pot de fleurs qui passait par là ait profité d'une rencontre avec une plaque à riveter et la CG qui allait avec.... voir si les caractéristiques de la CG (puissance fiscale, poids, nombre de passagers) correspondent à celles de la voiture.

Et l'air que tu mets dans les pneus, tu le commandes aussi sur Rockauto ? Tout ça se trouve dans n'importe quel centre auto chez nous...

Là, même en faisant de gros efforts, je ne comprends rien à ce qui est écrit Soit c'est du spam par IA, soit c'est dicté à l'oral dans un atelier bruyant voire un tarmac d'aéroport...

On parle de dépressiomètre ou de compressiomètre ? Parce que sur un retour de flamme dans l'admission, je commence par mesurer direct les pressions de compression, à l'aide de n'importe quel compressiomètre pour moteur à essence. Fourni avec, soit un embout en caoutchouc à emmancher, soit un lot d'embouts filetés correspondant aux 2-3 dimensions de filetages de bougies automobiles standard dans le monde entier actuel. (pour un moteur de pompe hydraulique Livarot & Sapeur des années 1890, mon avis peut différer ) Attention, le "5,7 litres GM" ça n'existe pas. Les 5,7 litres (350 ci) Chevrolet, Cadillac, Buick, Oldsmobile et Pontiac des années 60-70 n'ont pas la moindre pièce de fonderie en commun, même les cotes d'alésage/course sont différentes. Ce serait bien d'être sûr que le moteur dans ta voiture est bien l'Olds d'origine.

Quand ton conteneur arrive au Havre, que tu le fais livrer chez des potes au fin fond de la Bretagne parce que tu n'as pas de place, et que tu redescends quelques années plus tard une fois que tu as de la place... NB : oui je sais, ne pas mettre une voiture dans ce sens sur une remorque. Mais ça, c'est quand elle a son moteur/boîte... La Cadillac, elle, est descendue sur un porte-huit, ça m'a coûté moitié moins cher (essence+péages+location de la remorque). Mais le porte-huit, il fallait que la voiture puisse monter dessus toute seule.

Les 4x4 Nissan et Toyota sont apparus la même année (1951) "pâles copies" de Jeep Willys Le Toy a pris le nom "Land Cruiser" en 1955 (il s'appelait "Jeep BJ" avant), le Nissan s'appelait "Patrol" dès le début.

La même année chez Ford

Non, ce sont des coques de camions d'origine, qui ressemblent effectivement à celles de pickups mais en plus gros . Exemple chez Chevrolet en 1954. Pickup 3100, empattement 2m50, 2,5 tonnes. Camion 6500, empattement 4m50, 8 tonnes

De retour d'une quinzaine en Colombie, je n'hésite pas à vous faire partager ce que j'ai pu croiser. Bon, la Colombie ce n'est pas Cuba, réservoir de fifties tout droit sorties d'un film. Le parc est plutôt récent et plutôt asiatique (japonais / coréen / chinois / indien), même si Renault et Chevrolet sont bien implantés (avec des modèles made in Argentina pour le premier, et surtout des Daewoo et Opel rebadgées pour le deuxième). De toute façon, la majorité du parc est constitué de motos (j'ai bien écrit motos, pas scooters ni mobs) de petite cylindrée, 100 à 200cc. Puis des gros camions semi, à museau genre Kenworth ou International mais aussi des Indiens/ Chinois et quelques Mercedes. Des bus, en majorité des Chevrolet "powered by Isuzu" Et des camions de moyen tonnage, là aussi Chevrolet ou Hino ou d'origine inconnue (Indiens ou Chinois j'imagine). Là où c'est intéressant, c'est le parc ancien (disons avant les années 90). En autos, grosse majorité de Renault, beaucoup de R9 mais aussi des R12, R18 et évidemment 4L. J'ai aperçu une paire de R6 mais aucune R5/7 (la "Siete", une R5 à trois volumes qui s'est bien vendue en Espagne). En camions (et c'est là que ça vous intéresse ), c'est quasi exclusivement du moyen tonnage US. Des bennes Chevrolet cubiques des 70s-80s en veux-tu en-voilà, mais pas du bête série C10/20/30 dont on a l'habitude, non c'est direct C50 et plus. Et aussi du plus vieux Du Dodge (années 70 ?) Du Ford 1965-67 Noter les scoops de capot surmontés de clignotants (indispensables, il n'y en a pas assez sur le toit ) Du Ford (?) plus vieux (1958-59 ?) Du Ford encore plus vieux (1955-56) Et un truc à emblèmes GMC et bowties Chevrolet partout, plus probablement un GMC époque 1948-59 Tout ça roule évidemment au quotidien, mais à vitesse réduite sur les routes montagneuses du centre du pays, ce qui fait que les bus (récents, puissants et confortables) passent leur temps en dépassements qui feraient hurler la ligue de sécurité routière (lignes blanches, sommets de côtes, virages, queues de poisson, frôlage de rétros de motos) , tout ça pour tenir une moyenne horaire décente aux alentours de 50 km/h (30 derrière les camions, 120 sinon). Ah, spécial pour @exNISSAN

Je ne comprends pas ça Si le support a deux plots, il faut mettre une ampoule à deux plots. S'il n'en a qu'un, ampoule à un plot. Une ampoule à deux plots sur un support à un plot, ce n'est pas fait pour ça et il est normal que ça ne fonctionne pas correctement. Par ailleurs, du fait de leur impédance importante, les LED nécessitent un relais ("centrale clignotante") spécifique, sinon les clignotants ne clignotent pas, comme quand une ampoule (classique) est grillée. ça se trouve sur Ali et ailleurs.