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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 18/06/2022 dans toutes les zones

  1. Comet72

    Never ending story

    Ouais bonne idée, on pourrait s'organiser ça! Pour l'intérieur et le moteur vrai que j'en ai pas encore fait la moindre photo...si tout se passe bien je devrais enfin pouvoir le laver de fond en comble vendredi prochain, ce sera l'occasion de faire de vraies bonnes photos. Bon ben le combat pour en faire un véhicule roulant continue, la journée d'hier fut intense. Je sais d'avance que la semaine prochaine j'aurais que le lundi de libre et ce weekend pas de possibilité d'avancer à cause d'obligations familiales...donc je charbonne au max. Objectif: Entièrement remonté, fuite d'essence réparée, ligne de freins AR posée et purge complète pour lundi soir...'va pas falloir roupiller, sans compter qu'entre deux j'ai réalisé que j'étais bon pour extraire et remplacer les purgeurs avant qui sont complètement ronds...ils sont bousillés, le 6 pans à disparu. Et bon ben vu que je me voyais pas montrer la ligne neuve sur 1cm de terre et un longeron bien rouillé de surface, j'ai nettoyé, brossé, traité au convertisseur et repeint à la glycéro la zone derrière le réservoir comme ça c'est propre et bien protégé. Le formage à la main de la ligne de freins de 3m40 de long était un enfer, surtout qu'il me manquait comme modèle le premier mètre sectionné et égaré par le mécano du bonhomme... du coup, sans modèle, j'ai du interpréter les longueurs et le cheminement et je l'ai faite confectionner 10cms trop longue hélas, ce qui m'a obligé à modifier un peu le routage d'origine pour bouffer lesdits 10cms de trop et pour arriver à quand même emprunter tous les gaineurs et aller la connecter au coupleur avant. Mais ça le fait...c'était juste l'horreur à cintrer, c'est celle qui fait les deux freins arrières donc c'est de la grosse section. Pour la petite histoire, j'avais commencé à démonter le réservoir dos au sol en m'aidant d'un chariot hydraulique, avant d'abandonner parce que pas assez de hauteur entre le sol et le chassis pour pouvoir le sortir...et je trouvais qu'il était "lourd". J'ai trouvé la combine hier matin pour le purger avec la pompe à essence en shuntant les brochages du relais de la pompe sur le boitier à fusibles...j'en ai sorti...75 litres de fuel! Heureusement que j'avais pas fini de le déboulonner, j'aurais pas aimé le prendre sur la gueule...ça aurait pu mal finir. Quelques photos: Allez, suite lundi. Pourvu que tout roule.
    2 points
  2. Old54

    Pontiac Firebird Trans AM 1984

    Voici donc le moment de présenter la remplaçante de ma Cutlass 78 (qui donne pleinement satisfaction au nouveau propriétaire d'ailleurs 😇) Il s'agit donc d'une Pontiac Firebird Trans am de 1984. Équipée du V8 LG4 et d'une TH700 R4. T-top, intérieur tissu noir et dans son état d'origine. Pour la petite histoire, cette voiture était en vente à côté de chez moi en début d'année, j'avais été la voir mais ma situation ne me permettait pas de la prendre ( je n'avais plus de lieu de stockage, et ça aurait fait doublon avec la Cutlass). Les mois passent, la Cutlass est vendue, je relance donc les recherches. Cette Pontiac résonnait toujours au coin de ma tête ; je me suis donc mis à sa recherche. Quelques connaissances bien placées et hop j'obtiens les coordonnées du propriétaire, le contacte et.....évidement il n'était pas vendeur. Ça je m'y attendais. Ce que je m'attendais moins, c'est le retournement de situation quand le proprio me recontacte 2 jours après pour me dire qu'il serait prêt à la vendre car il a trouvé la même en boite méca. Pas envie de passer à côté cette fois, un acompte Paypal et 15 jours après direction le 77 pour aller chercher la belle. Arrivé sur place, pas de surprise, elle était comme je l'avais vu plusieurs mois avant. Opération paperasse puis en route pour 280 kms sous une chaleur du diable. Les premiers tour de roue vont vite dégénérer, car après quelques kilomètres ( genre 2 kms) de route de campagne, la température frôle la zone rouge ; panique à bord, déception immense d'être déjà en rade.... Je mets le chauffage à fond et là en quelques secondes la température redescend. Je coupe le chauffage et miracle la température ne dépassera pas la moitié de la jauge de tout le trajet. Le calorstat sera à changer. Le retour par la N4 se déroule sans soucis ou presque ; température OK, pression d'huile OK, voltmètre...pas OK En effet, la tension à diminuer pendant tout le trajet, passant de 13 V à 11 V. La mise en marche de la ventilation et des clignotants fait chuter à 8 V. Je sers les fesses pour terminer le trajet...et à 30 kms de la fin, la tension remonte à 13 V et ne descendra plus jusqu'à l'arrivée. Autre soucis, j'ai le clignotant droit qui se fige par moment. J'arrive au lieu de stockage, la coupe. Je veux la redémarrer quelques minutes après...impossible. Quelques clic de relais timide. J'ai bien compris que la batterie ne charge pas. Obliger de la redémarrer avec une autre voiture. J'imagine que je dois avoir une mauvais masse ou une fuite de courant vers la masse. ( pour info, le démarreur, la batterie et l'alternateur sont neufs ; le précédemment propriétaire avait eu le même soucis pendant son trajet retour) A part ça la voiture est en bon état, l'intérieur est propre et fonctionnel. La carrosserie accuse une patine de 38 ans et l’étanchéité des ouvrants sera à contrôler ; ainsi que la corrosion avant que cela empire. Elle aurait droit rapidement à une révision mécanique (changement des fluides, filtres, bougies etc) pour pouvoir en profiter les beaux jours. Une rénovation en profondeur viendra plus tard. Après ce long discours, voici quelques photos. Quoi ça convient pas en miniature ? Bon ok voici la vraie 😎
    1 point
  3. Comet72

    Chevrolet Blazer S10 Sport 1992

    Ode au Blazer - numéro 232... Vu que je suis bête, j'ai décidé pour mon seul jour de repos d'aller en Blazer...à Délémont. 330 bornes A-R, passé 6 heures de route. Tout par les cols et les vallées, zéro kilomètre d'autoroute, que du beau paysage et du bled paumé...pause midi à Saignelégier en plein territoire jurassien, le bonheur. Bon, je tairais le fait que par 42 degrés c'était pas forcement l'idée du siècle (j'ai cru mourir...putain la tiède...j'ai fait le retour avec la vitre de la tailgate ouverte, c'était mieux). L'autre soucis c'est qu'arrivé à la sortie de Délémont, voulant raccrocher par Bienne pour revenir sur la maison, je suis sufisamment con pour avoir loupé l'embranchement...au bout de 10 bornes: -"Ptain mais c'est marrant, je me souviens pas du tout de ce bout de la route...mouaisbof, on verra, je continue..." 25 bornes: -"Euuuh...merde, les panneaux sont en allemand, 'doit y avoir une couille là!" J'étais en train d'arriver à Bâle. L'autre diagonale du pays. -"Mais quel con!!!" Mais bon, la moralité reste intacte: Ce bahut est taillé dans le granit. Par 42° je lui fais faire 6 heures sur la route, que de la route exigeante, pire je rentre en lui faisant bouffer le Mont Girod, les Franches et je finis par gravir le Chasseral: J'arrive même pas à le faire chauffer. Impossible de le casser. Même comme un connard pied à la planche sur des pentes à 30% pendant quart d'heure. Tu cherches la faille mais tu la trouve jamais. Hallucinant ce que c'est solide et bien pensé. J'ai jamais vu une mécanique aussi harmonieuse et un bahut aussi abouti: C'est invraisemblable...à l'aise partout, toujours. Y'a jamais besoin de passer les 2000 tours, c'est une sorte de grosse machine à coudre avec des roues autour: Ça tourne hyper bas, la boite est exceptionnellement bien étagée...dans la montée de Ste-Croix (un col légendaire dans la région tellement il est merdique, 30%, que des épingles, 10 morts par an, etc.)...je le fous en D, en sortie d'épingle je remets la sauce à peine à mi-course, à l'épingle suivante j'entre dans le virage à 120, le machin fait glouglou à 1800 tours tranquillou, ça tourne à 90°, pression d'huile au taquet, tout ça après 30 ans de route dans un entretien plus qu'approximatif, 221'000 bornes au compteur...c'est de la science-fiction. Zéro effort. Non sérieusement, achetez-en un. À rouler autre chose vous gâchez vos vies, là. Allez hop!
    1 point
  4. Comet72

    Never ending story

    La tronche de la tête d'allumeur et du rotor, au moment de faire le tour des essentiels en vue du redémarrage...sûrement la plus moche que j'ai jamais eu à nettoyer, passé une heure avec une lime de bijoutier pour essayer de la nettoyer au mieux...
    1 point
  5. Comet72

    Never ending story

    Merci! Quelques photos de la semaine passée, démontage et inventaire des pièces des freins arrières, ouverture du carter pour dépose des demi-arbres, remonter le joint à gauche et essayer de comprendre pourquoi tout était démonté et dans des cartons dans le coffre (pas encore compris honnêtement, 'faudra que je rappelle l'ancien proprio pour essayer de creuser)...nettoyage du tout, graissage à neuf et réglages. Les mâchoires, joints de demi-arbres, roulements extérieurs et un demi-arbre seront à revoir si je le garde et que je le refais.
    1 point
  6. Comet72

    Never ending story

    Bon, ben première étape accomplie. Le mécano de l'ancien proprio avait entièrement démonté le pont arrière pour des raisons qui me sont inconnues...visiblement le joint de demi-arbre droit fuyard...tout traînait en puzzle dans des cartons dans le coffre. J'ai tout remis à poil sauf le différentiel, tout remonté avec les pièces d'occase et réglé les mâchoires et la course des câbles pour pouvoir le freiner au frein à main jusque dans l'atelier (un peu tricky, mais ça se fait...). Ensuite j'ai fait le tour du moteur: Check-up de l'allumage au complet, vérifié que l'essence arrivait, ATF dans les cylindres, bref les classiques d'un redémarrage dans les règles. Cette après-midi c'était le premier moment charnière: Jeté une batterie dedans, tourne la clé: -"Vraoum". Il est parti au quart, bonne pression d'huile, tourne comme une horloge. Le temps de remettre l'arrière sur chandelles pour tester la boite et le freinage au frein à main, roues pendantes, que je sautais dedans pour le sortir du hangar au moteur pour la première fois. Un succès. Il est sur le lift pour la suite des hostilités...marre de me rouler parterre. Next step: -Drainer et tomber le réservoir pour pouvoir aller former et installer la ligne de frein neuve dans le longeron, avec nettoyage, traitement et peinture dudit longeron. Et remplacement de la ligne de retour d'essence qui est elle aussi percée et pisse un litre/100 mètres. Pour les freins il semblerait que la chance soit avec moi: Pour l'instant pas de voyant ABS ni de freins au tableau de bord, et il restait un millimètre de liquide de freins dans le bocal du circuit arrière, qui n'a pourtant plus de ligne arrière depuis passé deux ans...avec un peu de bol je vais pouvoir lui monter la ligne neuve, faire une bonne purge standard et récupérer les freins de service...je croise les doigts pour pas avoir à devoir trafiquer l'OBD... A suivre. Une fois qu'il freinera et ne pissera plus l'essence, j'ai peut-être une combine pour pouvoir rouler quelques jours avec...si ça se concrétise je pose une semaine de vacances, je lui mets un coup d'éponge sur la gueule, je le fous direct sur la route en l'état et je lui mets 1000 bornes pour voir comment ça roule. Mais en tout cas première impression: Bonnard. J'ai mis une fois la semelle en ligne droite, on sent que y'a du monde sous le capot...et ça à l'air de se conduire comme un petit vélo, plutôt aberrant vu le gabarit...
    1 point
  7. Comet72

    Never ending story

    Ah ben c'est le plateau qui l'amène parce que de sortir entre 8 et 12K pour le même en bon état c'est pas dans les plans, j'ai pas les moyens, et même si je les avais, c'est vraiment pas là-dedans que je mettrais le pognon. Sinon, question bahut pour tracter...ben fait justement pas. C'est pour ça que je l'ai acheté et que je cherche un bahut de ce genre depuis quelques années: J'ai rien, pour tracter à l'aise. Si ce n'est mon S-10 mais à 280'000 bornes j'ai plus trop envie de le solliciter, niveau poids remorquable je suis toujours limite avec une double-essieu de 600 kilos et une grosse ricaine dessus...et franchement, je sens bien que le 4.3 c'est un peu juste pour tracter lourd. En revanche ouais d'accord qu'il est assez moche, j'ai les idées pour y remédier mais franchement j'en suis pas tombé amoureux, y'a guère que la face avant qui me plaît, le reste est assez bof...je comptais sérieusement l'accessoiriser pour palier à ça. Mais c'est de l'utilitaire pur: J'ai qu'un but, c'est de lui mettre 3500 kilos cul et pouvoir déplacer mes bagnoles précisément sans devoir éternellement payer des plateaux. A suivre...je continue la méditation.
    1 point
  8. Gilles

    Pontiac Catalina 1964 par Serge d'Oregon classics

    On passe d'un prix d'achat de 14000 USD à un prix de vente (demandé) de 28000. Ben on peut pas pas dire qu'il va pas essayer de se faire un billet de 15000.... +100% en 18 mois, on est un peu au-delà de l'inflation. Et ça reste une Catalina, certes à deux portes, mais loin d'être parfaite et pas le modèle le plus recherché du monde. Mais bon, comme disait Coluche, tant qu'y a des c..s pour en acheter... Cela fait quelques années que le forum dénonce le pourrissement du marché, lié à la spéculation, la nostalgie, la mode du "vintage" (que je déteste ce mot). On vend à prix d'or les armoires en formica des cuisines des papis à la campagne*, les tabourets orange en forme de sablier. Pourquoi pas une voiture, finalement. Franchement, j'aimerais que cette voiture ne se vende pas et reste sur les bras de son vendeur. Mais ça n'arrivera pas, elle va sûrement être acquise par un informaticien barbu végan, et rejoindra d'ici peu la trottinette électrique dont il se sert le midi pour aller acheter ses sandwiches au tofu, et tiendra compagnie au meuble télé en formica d'époque, où il range amoureusement son walkman Sony et ses consoles 80s, sans doute accompagnés d'une table de salon avec Pong intégré dedans, qui va à merveille pour accompagner la bière de croûtons de pain qu'il fait dans ses toilettes avec les invendus de son pote le boulanger local, qui a le même barbier, et qui est lui-aussi tellement attaché au circuit court et à l'économie circulaire. Sauf peut-être pour le tofu, fait avec du soja transgénique brésilien** mais les brésiliens nous ont habitués depuis longtemps aux trucs trans- quelque chose. Et le tout acheté une blind, car le vintage, c'est tellement tendance. Je me fais vieux, les gars. Mettons tout cela sur le compte du fait que c'est moi qui n'y comprends rien. *celle-là même qu'un antiquaire foireux des années 70 leur avait fourguée gratuitement en échange de la lingère en chêne massif qui était dans la famille depuis 8 générations, revendue à St-Ouen pour une fortune à l'époque. Je me demande bien en échange de quoi les antiquaires débarrassent le formica des campagnes aujourd'hui. Des trottinettes électriques, sans doute. **cultivé là où il y a deux ans se trouvait un cimetière sacré des Yanomami, et peut-être aussi un couple de Jaguars. Mais c'est loin d'ici, donc on s'en fout, non?
    1 point
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