Je vous mets la traduction du bouquin qui m'a servi de guide pendant mon séjour :
Dans les premières années du vingtième siècle, l'amérique était parcourue par des collections de routes de mauvaises qualité et désorganisées, souvent rien de plus que des chemins poussiéreux. Ce n'était pas un soucis quand les transports se faisaient à cheval, en carriole ou en train. Cependant le développement de l'automobile et plus spécialement sa production de masse dans les années 1910, on nourri la demande du public pour de meilleures routes.
La construction de routes supplémentaires et de meilleurs qualité a commencé, mais à l'échelle locale et régionale. Le développement était donc irrégulier et au petit bonheur la chance. Les conventions de marquage variaient aussi considérablement, rendant les voyages inter-états confus.
En 1926, le système de dénomination fédéral des autoroute maintenant familier a été lancé. Le marquage des autoroute à travers les régions et les états en a été facilité. En outre, pour prétendre à des fonds fédéraux et l'inclusion dans le nouveau schéma, les autoroutes devaient prétendre à un certain niveau de qualité de revêtement et d'autres critères. Au début, les US Highways -incluant la 66- ont été établi en plantant simplement le bouclier numéroté noir et blanc bien connu à des endroits stratégiques le long de routes pré-éxistantes, afin de servir de guide. Une fois les voies connectées, elles sont devenues des morceaux de Routes, même si elles n'avaient pas été conçues pour ça.
Les nombres finissant en zéro, tel que 60, étaient réservés pour les les lignes principales reliant une côte à l'autre (et c'est toujours le cas des Interstates). L'autoroute entre Chicago et Los Angeles étant considérés de moindre importance, elle a été désignée sous le numéro 66.
Cette autoroute, à laquelle nous nous référons sous le nom de Route 66, a commencé son ascension dans le folklore américain lorsque John Steinbeck en a fait mention dans son célèbre roman de 1939 : Les raisins de la Colère. C'est là qu'il a donné à la Route, un de ses surnom : la Route Mère (the mother road). Cette route a également reçu un coup de pouce lorsque après la seconde guerre mondiale, Bobby Troup a écris sa chanson (Get your kicks on) "Route 66" alors qu'il conduisait pour démarrer une carrière dans le show business. À un peu près la même période, Jack Rittenhouse a compris que les années d'après guerre allait donner un coup de fouet à la circulation automibile en Amérique et a publié son Guidebook to Highway 66.
Durant la fin des années 40 et à travers les années 50, l'amérique est devenue une société très mobile et beaucoup de gens ont commencé leur expérience professionnelle via des affaires le long de la route 66, ou l'on emprunté lors de vacances en familles, ou simplement lors de déménagements. C'est durant cette période que la route 66 a connu son plus gros potentiel de développement et, simultanément, sa réputation de piège à touriste : fosse à serpent, postes d'échange, zoos. Un nombre incalculable d'américain ont des souvenirs de voyages à Disneyland ou d'autres destinations sud-californienne via cette route.
Puis dnas les années 60, une série diffusée à al télévision nationale a été produite, appelée simplement "Route 66". Bien que rarement tournée sur la route 66, elle a contribué à renforcer la place de cette route dans la culture américaine populaire, et est, en fait, la preuve de l'aura qu'avait déjà gagné cette route.
Au début des années 50, les états-unis ont commencé à construire un nouveau jeu d'autoroute à travers le pays qui modifierait profondément le voyage autoroutier. Pour diverses raisons, les nouvelles autoroutes (dénommées Interstates) ont été conçues comme des autoroutes à accès limités, avec un nombre de rampe d'accès relativement faible et peu ou prou de route d'accès latérale*. Ceci sonnait la fin des business le long des petites routes, comme la route 66.
Sur l'intégralité de sa longueur, la Route 66 a été remplacée par une série d'autoroutes parallèle, et dans certains cas à seulement quelques mètres de l'ancienne autoroute, mais, dans la majorité des cas en rendant impossible l'accès aux petits commerces pour l'automobiliste moderne, qui ont fini asphyxié.
Une aventure sur la route 66 est une opportunité de voir ce que ces Interstates ont rejeté, il y a tant d'années.
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* Lucille, qui a tenu pendant plus de 60 ans une station service et brièvement un motel, s'est battu contre l'état fédéral lorsqu'elle a appris que son village serait court-circuité par l'autoroute. Il lui a été répondu que c'était fait exprès, qu'ils voulaient se débarrasser de ces endroits.
