Tom Joad

Sans doute pas assez déshydraté, nous continuons par le Meteor Crater. Grosses rigolades dans la voitures quand sur 1060 AM nous écoutons en boucle la publicité pour le lieu tout en imitant la prononciation américaine : "mitdiaur croétdeur". N'oubliez pas d'arrondir/avaler les "d", le "t" et les "r". Le cratère... Regardez la tache blanche de la photo 1. Elle est agrandie en 2. Voici un plus gros plan encore : Y avez-vous trouvé les deux éléments permettant de donner une échelle au lieu ? :wink: Sur les photos encore plus qu'en vrai il est très difficile de se rendre compte de sa taille. Le plus gros morceau du météor retrouvé à ce jour. Nous finissons notre journée à Flagstaff.

La vraie route 66 dans cette partie du voyage, on peut dire qu'elle n'existe plus. Elle est plutôt en mauvais état, se trouve sur des terrains privés et ressemble plus à une piste qu'un une Highway. C'est donc sans regret que nous prenons l'autoroute pour sortir à la sortie 311 et faire une petite visite du Petrified Forest National Park. Sachez qu'il existe un passe annuel à 80 $ qui permet de visiter tous les parcs nationaux. Si vous ne le prenez pas, mais que vous en visitez plusieurs, montrez vos tickets d'entrée précédents aux guichets et vous ne payerez pas plus de $80. Le trajet commence au Nord de la 40, fait une boucle, repasse au dessus (sans échangeur cependant), puis descend plein Sud pour rejoindre la Route 180, qui vous permet de remonter jusqu'à Holbrook pour continuer l'itinéraire. Du bois ? Non. De la pierre. La partie au Nord de la 40 est appelée Painted Desert : On y trouve un vieil hôtel qui accueillait les touriste empruntant la route 66. Rénové, c'est une boutique et un arrêt pipi obligatoire. Le tracé de la 66 coupait dans le parc : Toute cette partie a été supprimée et n'est plus visible que par son alignement de poteaux ou du ciel. à l'Est, elle s'appelle Pinta Rd, et à l'Ouest, après être passée sous la 40, elle prend le nom de Adamana Rd. Le tracé est toujours visible sur Google Maps. Copiez-coller ceci : Petrified Forest National Park, AZ, United States Dans la partie au Sud de l'autoroute, se trouve les bois pétrifiés dont celui-ci : Non, non et non, ce n'est pas un morceau de tronc, c'est un rocher ! Il nous a escorté tout le trajet dans le parc. Un esprit indien ? À la sortie, une toute jeunette guichetière nous demande si on a pris des morceaux de bois pétrifiés. Je dis que je seul que j'ai je l'ai acheté dans un trading post indien. Elle dit que c'est Ok et nous laisse partir. :-D

Les cultures, ça dépend des régions sans doute. On a vu de toute : des champs, des prairies, des déserts, etc... Le soucis c'est que je ne connais rien aux possibilités que j'avais de demander de l'aide sur place (mis à part l'aide du loueur de voiture que je ne voulais pas utiliser). Sur un autre forum, quand j'ai demandé des pistes pour en savoir un peu plus sur le code de la route US, au lieu de m'aider, on m'a dit que j'en aurai pas besoin. J'utilise souvent Google Maps et Earth. À se demander comment on vivait avant. Avant de partir, j'ai parcouru le trajet de O'Hare jusqu'à notre Holiday Inn près du West Loop dans Maps. Je ne préfère pas évoquer le nombre de "clics" pour y arriver. Mais je n'ai pas regretté de l'avoir fait au moment ou ma femme, un peu stressée quand même me dit : "T'es sûr que tu connais le chemin ? Tu sais où tu dois sortir ?" Et moi qui lui répond "Oui, il faudra sortir quand on verra les rambardes rouges." Et 5 secondes plus tard : J'avoue que j'étais plutôt fier de mon petit effet. à gauche au Stop, West Jackson Blvd vers l'est, puis à droite sur South Clinton St, puis à gauche sur West Harrisson et voilà on est arrivé. Facile, j'avais déjà fait "virtuellement" le parcours et j'avais tout noté sur un post-it collé au parebrise. Je me méfie du GPS aussi parce que je crois sincèrement que certaines routes ont été nommés "Old Highway 66" abusivement, parce qu'elles longent l'autoroute. Je pense au début de notre parcours après notre nuit à Springfield, IL. Nous avons passé plusieurs villages qui était dans notre guide, mais que nous n'avons jamais vu en vrai. Si j'avais eu la carte de l'Illinois, je les aurait trouvé. My fault. Si l'un d'entre vous pense savoir ce qu'est la solitude, il faut y aller pour se soigner. À Glenrio, vous êtes seul. La première sortie d'autoroute doit être à au moins 30-45 minutes de route. Comptez un peu plus vu que ce ne sont pas des routes, mais des pistes. S'il pleut et que la route est boueuse, sans 4x4, pas d'issue possible. Et là, c'est plus d'une heure ou deux avant de rejoindre la Highway. Si vous faites un infarctus à Glenrio, pas la peine d'appeler les secours, vous serez déjà mort, qu'ils seront encore loin. Vous n'y serez pas emmerdé par les voisins, mais pas dépanné par eux non plus. Juste avant d'arriver au Texas c'était pareil. Revenez en arrière et regardez les photos. Certes l'autoroute est proche, mais la route 66 n'y a pas accès. C'est une heure de route sans croiser personne. Et nous avons roulé en gardant les yeux rivé sur l'ordinateur de bord qui nous indiquait l'autonomie restante. Je suis trop fier pour appeler l'assistance du loueur et dire que nous sommes tombés en panne d'essence. Dans ces endroits-là, plus encore que dans les villes, vous avez du mal à croire qu'un jour cette route voyait passer les véhicules pare-choc contre pare-choc. Dans la ville avec le passage souterrain aussi c'est difficile à imaginer. Soyez prévenu, les USA, c'est grand. D'ailleurs, je regardais une série américaine dans laquelle les héros disent : "C'est à deux rues". En France on sot et on y court, là-bas, on prend sa voiture.

Tu m'étonnes, John ! C'est un des moments forts de cette traversée. Le plus fort, c'était Gary. Ensuite, celui-là puis en 3, le Big Texan. Ces quelques miles sur cette route abandonnée, c'était... magique,irréel presque. J'avais déjà posé la Charger sur des tronçons abandonnés, mais ils étaient impraticables et surtout, interdit à la circulation alors que là, c'était autorisé, mais seuls quelques rares indiens doivent l'emprunter vu la végétation. Ce soir on parlait route 66 avec ma femme. Je lui disais qu'on aurait du mieux le préparer. Elle a voulu partir presque au dernier moment parce qu'elle avait lu/vu/entendu qu'elle disparaissaient et que d'ici quelques années il n'y en aurait plus du tout, de route 66. Ce qui est totalement faux ! Nous sommes partis en pensant que le GPS allait être notre ange gardien. C'était une connerie. Avant de partir, j'avais commandé sur Amazon un atlas de l'Illinois en pensant acheter les autres états si je trouvais celui-là bien : Celui-ci est pas mal : Un extrait de la carte : Quand je l'ai ouvert et vu si peu de routes, je me suis dit qu'il n'indiquait que les grands axes. En fait non. Toutes les routes y sont indiquées. Et oui, il y a de grandes étendues sans rien. En France, vous pouvez être largués n'importe où sur le territoire, vous trouverez toujours en une journée, un route ou un village. EN plus ici la nature est stérile. Là bas avant de tomber sur une route il faut marcher un sacré moment, et quand on tombe sur un ruban de bitume, il y a une chance sur 1000 pour qu'elle ne voit passer que 2-3 pick-up .... par jour. Sans compter qu'il faut gérer la faune sauvage : ours, élans, jaguars, chiens de prairie, hyène, cougars, serpents, araignées, scorpions, et autres joyeusetés. Quand en plus, on sait que prendre la route avec une jauge à moitié peu vous coûter très cher..... Je n'imagine pas être perdu en panne sèche à Glenrio par exemple. Si c'était à refaire, j'achèterai tous les atlas de cette édition, et je tracerai dessus le chemin à suivre, en demandant aux pros de la 66 la route à suivre.

L'histoire est un éternel recommencement.

Nous suivons un ancien tracé de la route 66 qui devient franchement limite quand nous voyons apparaitre à notre droite : Ces passages servent à évacuer l'eau lors des orages. Nous passons dedans. Et de l'autre côté, une surprise nous attend : un vieux tronçon de la route 66 ! Il est dans un sale état, avec des buissons qui poussent au milieu de la chaussée, mais c'est le pied intégrale. L'impression d'être le Howard Carter de la route 66 ! Plusieurs fois nous nous demandons s'il est autorisé à la circulation ... Il y a eu une vie ici ... Il y a toujours de la vie ici : Après quelques miles d'un pied terrible, nous arrivons à un Indian Trading Post : L'Indian City d'Allentown. à côté de la boutique, une hutte qui ressemble fort en réduction à celles que nous avions vu au Canada : L'intérieur est rustique : D'après les photos à l'intérieur de la boutique prise sur des décennies, nous comprenons que les gens qui ont fondé la boutique ont habité là dedans lorsqu'ils se sont installé ici. Gamin va ! Nous continuons sur la N Frontage Rd puis via l'autoroute jusqu'à atteindre, Fort Courage. (Allez savoir quel tracé est celui de la 66 originale : la N frontage Rd ou la S frontage Rd ? surtout qu'il n'y a pas forcément de Frontage Rd, et que les routes qui longent l'autoroute ont la fâcheuse habitude de se terminer en cul de sac au bout de 30 miles. SI vous suivez l'autouroute sur Google maps, vous verrez que souvent, lorsqu'une route se finit d'un côté de l'autoroute, elle continue de l'autre.... sauf qu'il n'y a ni pont ni souterrain pour la rejoindre). Ce n'est pas un vrai fort, juste une publicité géante pour la boutique qu'il renferme. Mais c'est rigolo. à côté, encore de la bouffe : ... Nous reprenons l'autoroute jusqu'à la sortie 391...

Plus loin, nous passons sur la ligne de partage des eaux : Le paysage à cet endroit -là : Puis nous arrivons à Gallup. Le lendemain : Un vieux décor de Fort ayant servi pour un western avec John Wayne : Ortega's Indian Market... ou plutôt ce qu'il en reste. Nous arrivons en Arizona* : *Alors, heureux, Phil ?

Ok, je cherchais bêtement dans "Mes médias" en mode '"simple". Voilà la carte que j'ai vu : À gauche d'Albuquerque, on y voit Grants et Thoreau. Mais si on commence à droite : on y trouve mon coin préféré : Glenrio, à la frontière texane, San Jon, avec les motels dont j'ai photographié les totems, Puis Tucumcari on nous aviosn passé la nuit. Santa Rosa, Las Vegas (bof bof....) Et Santé-Fe, la nuit suivante. Puis Albuquerque. Puis on voit bien Grants, Thoreau, avant d'arriver à la ligne de partage des eaux et Gallup, l'étape suivante.

Nous voici à Thoreau, NM.

Phil : je poste mes photos sur imageshack mais là je me suis dit que pour aller plus vite c'était plus simple de la mettre directement sur le forum. Trashman : je t'en prie, ça me fait plaisir.

Ces photos là ont été prises à Grant. Je pensais mettre une carte trouvée sur le net, mais je n'arrive pas à mettre une photo sur le serveur. Comment faire ?

Oui, Troop', un canadien, c'était à Whistler. J'étais en train de photographier l'équipement de sa bana pour un forum spécial gyro quand il est sorti et nous a poliment demandé ce que nous faisions. En fait la situation dans cette partie du territoire commence à devenir comme dans nos chères cités rieuses, à savoir qu'ils rencontrent des gars en Kalash de plus en plus souvent. Et certains gars les suivent depuis le parking en face jusqu'à leur domicile donc il était un peu nerveux, même si, Canada oblige, il a été très courtois et pas du tout agressif. Back to the mother road. Je me demandais si c'était de la lave, cette "pierre noire" qui nous accompagne le long de la route : C'est effectivement de la lave. Toute la vallée était un énorme lac de lave il y a quelques milliers d'années. ON voit encore les plis qu'elle a pris en refroidissant. Nous arrivons à Grants, NM Lottaburger, une chaine de restauration rapide que nous n'avons pas eu l'occasion d'essayer.

Il y a bien une tête d'Alien dessus, en effet, c'est ça qui le rend d'autant plus rare... pourquoi ? Trooper, c'était "simplement" la municipale d'Albuquerque. L'année dernière, j'avais demandé à un Mountie qui avait refusé que je le prenne en photo avec moi à côté ou ma femme. Du coup cette année, j'ai pas osé demander aux rares cops que j'ai croisé. Budville trading Company. C'était une station service Philipps 66 avec garage et dépannage, plus un magasin d'échange. Budville était géré par Bud et Flossie Rice jusqu'en 1967, date à laquelle Bud a été abattu pendant un hold-up. Flossie continua jusqu'en 1979. À côté d'une pompe "moderne" on distingue un pompe à gravité des années 20. Tout ce qu'il reste du motel des Whiting Brothers et de leur épicerie... L'hôtel a été incendié volontairement pour chasser les vagabonds qui y séjournaient.

Toujours un con quelque part pour dégrader les panneaux.... :angry2: Rhaaaa.... !

Tu chauffes. Peux-tu être plus précis ? Plus sérieusement, c'est là que ça a commencé à devenir saoulant. Je parle de la conduite. deux fois trois heures à conduire sur ce long ruban plat, même dans une Dodge Charger, c'est usant, et encore plus pour la personne qui accompagne... Quoiqu'elle peut dormir, elle. Le plus grand stress ça a été de rentrer de nuit, avec en plus une portion d'autoroute en travaux : les couleurs de signalisation ne sont pas les mêmes que chez nous. Additionné à la fatigue, j'ai trouvé ça très perturbant. Aller, on continue, la fin est proche ! Le lendemain, nous reprenons la route direction Gallup. Une voiture se rapproche de nous par l'arrière : M... nous sommes suivis ! J'ai tourné à gauche.... il a fait pareil.... Petit moment de stress... Je vise une route secondaire : je tourne pour m'arrêter devant : Le patrouilleur continue sa route. Explication : Il y a un pénitencier au bout de cette route. Ouf.

le GPS indique 3h10 de route ! C'est plus loin que prévu, mais bon, vu qu'on ne viendra plus ici avant un moment, ne chipotons pas. On the Road Again .... Et c'est long .... Trèèèèèèèèèèèèèèès long ..... Mais on y arrive enfin ! Ils ont beaucoup d'humour à Roswell et aussi besoin d'attirer du monde pour vivre. On est tombé sur une boutique ouverte jusqu'à 21h00 et on a fait des emplettes. J'y ai acheté un billet d'1$. À vous de deviner pourquoi. Un petit tour au Mac Do (il était presque 20h00 quand même)... et on rentre. En passant devant le District Attorney : Le soleil couchant du Nouveau Mexique :

Nous arrivons très tôt à Albuquerque car la vraie route 66 dans cette région est impraticable, effondrée, ravinée éboulée ou tout simplement sur des terrains désormais privés. Nous prenons notre chambre à l'hôtel, qui se trouve sur la Pan American Road. Puis nous reprenons sans attendre la 25 vers le Sud, puis la 40 vers l'Est et remontons ensuite vers Sandia Peak Ski Area par la 14 et la 536. En allant payer le plein d'essence, à la caisse, la femme du pompiste, derrière sa caisse avec toute la famille rigolarde, me demande ce que je pense de notre nouveau président... "- Don't ask" (Ne me demandez pas*), que je lui ai répondu (*Dans le sens : "ne parlons pas des sujets qui fâchent"). Énormes éclats de rire dans la station service... J'ai été étonné, à moins de tomber sur un gars bien bougon, ils sont tous très sympathiques. Nous arrivons au sommet. Enfin un peu de fraîcheur ! Nous louons donc deux VTT. Un gars accroche le VTT de ma femme derrière un télésiège puis nous installe sur le suivant. à l'arrivée un gars très sympathique décroche les vélos. Nous attendrons le miens 20 minutes, car le gars du bas a oublié de l'envoyer... :roll: La descende en VTT c'est casse-gueule, mais ça permet de rencontrer des animaux. De retour sur Albuquerque nous reprenons la route de notre hôtel mais continuons au Nord pour attraper la 556 puis la Tramway Rd. Celle-ci après avoir déposé la voiture dans un parking payant obligatoire (1$) nous amène au Santiago's Mexican Grill. C'est moins bon qu'à Santa-Fe, mais ça nourrit son homme alors ... Ce qu'ils appellent Tramway, est en fait un téléphérique. Ma femme n'ose pas me le dire, mais elle aimerait quand même faire un tour à Roswell...

C'est curieux chez les marins, ce besoin de faire des phrases.... Toujours aussi marrant. D'ailleurs si quelqu'un a une source pour se procurer des bouteilles en verres de vitriol, je suis preneur.

On n'a pas vu grand chose de Los Alamos, car rien n'est indiqué. On a tourné dans le centre ville, et dans un quartier pavillonnaire puis on est rentré. Les américains ont une histoire courte, mais ils sont plus conscient de la nécessité de préserver leur patrimoine.

Je m'aperçois que j'ai complètement oublié une étape... Après Tucumcari, c'est à Santa-Fe que nous avons passé la nuit. Départ ce matin de Tucumcari pour une toute petite étape jusqu'à Santa-Fe. Le tracé de la 66 est celui de l'autoroute des portions de l'ancienne subsistent ça et là, mais finissent toujours tôt ou tard en voie sans issue. Nous sommes donc arrivés a midi à Santa-Fe qui a un centre ville qui ressemble a une ville européenne. Le marché était sympa mais uniquement composé de création artisanale. Remarque, ça change des marché français avec plus d'étals "tombés du camion" que de créas artisanales. Déjeuner au Anasasi Inn : Ça n'a l'air de rien, mais c'était très bon. Et comme toujours, le soda est en Free-refill. On n'a même pas besoin de demander, la serveuse vient vous amener un verre plein et récupérer le vide toute seule. Autant en France, j'ai du mal à finir une canette de taille standard, autant aux USA, j'ai vidé jusque 3 verres en un repas. La chaleur sans doute... Puis recherche d'une activité à faire pour l'après midi. On avait bien trouvé une boite qui proposait des/randonnées en vélo dans le désert, et dirigée par un français expatrié,mais aucune adresse, rien qu'un numéro de téléphone. Dommage. De France j'aurai pu l'appeler gratuitement. (Santafewalkabouts.com). On décide alors de tenter notre chance a Los Alamos. Nous arrivons (enfin) au visitor center à 17h05, pour nous apercevoir qu'il ferme a 17h00... :twisted: Une borne sur la route qui mène à Los Alamos Une vue du coin : À propos de Los Alamos, j'ai lu quelque part le projet d'en faire un parc national. Avec une exception : il ne serait ouvert qu'aux citoyens américains. Deux conseils : 1. Les villes sont assez éloignées les unes des autres et la vitesse étant limitée le plus souvent à 45 mph, on se traine vraiment d'une point à un autre. À se demander comment sont nées les muscles car tellement avoir une voitures puissantes est inutile ici (sauf à tracter une remorque U-haul, bien sûr) 2. Ici tout ferme à 17h00, sauf les commerces de bouche. Il faut donc tout prévoir d'avance sous peine de se retrouver coincé. Demain, encore une petite étape puisque nous n'allons que jusqu'à Albuquerque. Nous irons tout de suite histoire de faire un tour en VTT dans le collines alentours tant que le soleil ne tape pas trop. Aucun regret à prendre l'autoroute, la 66 est rarement carrossable. Dans certains passage, même le 4x4 ne passe pas sans d'abord déplacer les pierres à la main. Le soir nous dinons dans un Applebee's :

Des mecs louchedinges, 5-6 latinos dans une vieilles cadilllac ou lincoln je sais plus. J'avais l'impression de voir un épisode de The Shield se dérouler devant moi Du peu que j'en ai vu je dirai plutôt commerçante.

Family Dollars, une chaine genre Lidl, dont on a trouvé des magasins même dans les endroits les plus reculés. Pep Boys, une chaine de grande surface automobile.

Albuquerque, c'est la ville dans laquelle je me suis le moins senti en sécurité. Nous ne sommes sorti de la voiture que en centre ville pour courir à une boite aux lettres et au Diner. Faut dire que mon appareil photo, avec son bloc pour une batterie supplémentaire se fait bien remarquer. Merci aussi à Canon d'avoir écrit son modèle en gros sur la bandoulière, histoire que les voleurs à la tire sachent ce qu'ils volent. :twisted: C'est pas parce que la criminalité est proche de zéro au Japon que c'est le cas partout !

Si ,j'étais pas chez moi. T'en veux, attends, j'en remets une couche;

Nous arrivons au "Diner" : Mmmmm..... Là, je recommence à saliver en voyant ces photos, mais après ces 15 jours de Hamburger-coca intensifs, j'ai mis deux mois avant de pouvoir y repenser sans avoir de nausée... :lol: